Inazuma eleven, tome 6

Tenya Yabuno propose enfin le match tant attendu contre le collège Zeus. On aurait pu s'attendre à quelque chose d'extraordinaire car le mangaka avait fait monter la sauce. Et puis au final, certains joueurs sont bons grâce à du dopage proposé par l'entraineur malhonnête. A nouveau, il insiste avec lourdeur que la force de l'équipe de l'établissement Raimon repose sur sa détermination, sa volonté et sa solidarité. Sans omettre le pouvoir de quelques joueurs qui arrivent à se surpasser de façon magique. On aurait pu croire que tous les membres de l'équipe avait une capacité extraordinaire pour mieux illustrer l'idée de groupe à compétence similaire. Pas du tout, on se concentre sur deux, trois personnages et montre que l'ensemble repose sur des individualités fédératrices. On revient à une sorte de culte d'un individu comme dans la réalité. On en vient presque à oublier qu'ils ne sont juste pas 3/4 à courir et tout faire. Donc sans aucune surprise, ils gagnent le Football Frontier au niveau national, avec beaucoup d'efforts car ils sont gentils, eux. Un combat manichéen qui ne vole pas très haut. Pour enfin rentrer dans le concret avec la guerre des égos, on part dans un championnat international. Par conséquent, le pays doit constituer une équipe avec les meilleurs. Pour les trouver, rien de tel que des épreuves où les plus forts et les plus immoraux deviennent vainqueur. On sait à quoi vont être consacré les 4 derniers tomes. Toutefois, l'histoire s'adresse à des collégiens qui devraient apprécier la simplicité et la dynamique de la série. Passé l'âge, passez votre chemin.
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Un manga pour les plus jeunes lecteurs amateurs de football et adapté du jeu vidéo du même nom.
Une série distrayante sans grande prétention autre que mettre en scène de spectaculaires matchs qui tiennent plus du combat que du sport.
Rien d'extraordinaire, certainement pas le manga de l'année mais une lecture sympathique pour le public auquel il se destine.