AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Mero


Le plaisir de la lecture s'est amenuisé au fil des tomes.

Ichi The killer est un manga excessivement placé sous le signe de la perversion sexuelle. Il n'y a que chez les Japonais que l'on retrouve une obscénité semblable à un tel degrés. On a le droit à beaucoup de scènes dérangeantes qui provoquent souvent l'écoeurement lorsqu'elles sont mélangées à la violence crue et aux effusions de sang permanentes. Ichi prend plaisir aux humiliations qu'il a subit et se retrouve esclave de son impuissance à les résoudre. Il est obsédé par sa sexualité, l'image de la femme violée et battue lui donne des orgasmes car il est hanté par le rêve d'une scène de son passé qui l'a traumatisé. C'est très anxiogène la plupart du temps, surtout lorsque l'on explore les méandres de sa psychologie. Ses fantasmes sadomasochistes sont déconcertants, le mangaka prend plaisir à choquer par le verbe et par l'image.

Dans ce tout dernier tome qui conclue la série, il se confronte à Kakihara, un être dépourvu de la moindre moralité.

J'ai perdu le fil du scénario à de nombreuses occasions et la fin ne m'a pas convaincu.

Un manga vivement déconseillé aux âmes sensibles.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}