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Critique de Alfaric


Que cela voit volontaire ou involontaire, la cour impériale de Néron a pris dans le récit une place très importante donc c'est tout naturellement qu'on traite l'incendie catastrophe de Rome 18 juillet 64 vu du haut comme du bas de la société : les honestiores accusent l'empereur d'avoir lui-même détruit la Ville Éternelle dans sa folie, mais les humiliores logés et nourris par l'empereur à ses frais en attendant la reconstruction ont bien du mal à croire à la propagande aristocratique (les clichés ont la vie dures : Néron a été un empereur particulièrement aimé du peuple, et ce bien après sa mort, contrairement à ce qui a été dit par l'autoproclamée haute et bonne société qui n'a pas ménagé ses efforts pour se débarrasser de leur bête noire et salir sa mémoire). Ce qui met le doute, c'est que tous les promoteurs immobiliers embauchent des incendiaires pour faire leurs affaires en se faisant passer pour des agents de l'empereur, et à ce petit jeu là Tigellin qui aimerait bien être empereur à la place de l'empereur jette de l'huile sur feu avec d'autant plus de facilité qui c'est lui qui a été diligenté pour faire la lumière sur toute l'affaire…
A la limite dans ce tome 7, les tribulations de la Team Pline passent au second plan. Il faut dire qu'elle fait route vers l'Égypte et qu'on pioche avec joie dans le sac à malice des classiques : tempête de sable, visite d'une pyramide, course poursuite dans un labyrinthe souterrain avec des pilleurs de tombes, secte secrète, crocodile divin et la chatte Gaïa que les locaux prennent pour une envoyée de la Déesse Bastet ^^

Sinon toujours des adultes réalistes et des enfants cartoonesques dans le charadesign...
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