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Critique de Andarta


Le changement se confirme dans ce volume. Lucius ne reste plus au Japon pour de très courtes périodes, le temps de grappiller une ou deux techniques qu'il pourrait adapter au monde romain, mais demeure longtemps chez les « visages plats » au point de commencer à concevoir une cité thermale entière et d'explorer tous les systèmes mis en place afin d'exploiter les sources chaudes naturelles d'Itô. Satsuki, qui est la seule à pouvoir communiquer avec lui à travers le latin, tient aussi une place de plus en plus importante dans son coeur alors que cette dernière a carrément succombé aux charmes de l'architecte romain, ce qui ne passe pas aperçu aux yeux du grand-père de cette dernière, un homme calme et intelligent, véritable ombre protectrice d'Itô…
Le schéma habituel est donc brisé. Cette fois, nous suivons deux trames distinctes bien différentes ayant pour seul point commun Lucius, qui navigue de l'une à l'autre, selon ses apparitions/disparitions. D'un côté, l'empereur romain Hadrien en train de s'éteindre d'épuisement et de maladie et dont le temps est compté, de l'autre, l'arrivée d'un groupe aux manières de gang mafieux qui tente de racheter toutes les propriétés d'Itô en intimidant les gens du coin… Lucius se retrouve en plein coeur des deux intrigues, y participant activement, cherchant pour l'une et l'autre la meilleure des solutions.
Alors que les tomes précédents avaient commencé sérieusement à me lasser, je dois dire que mon intérêt à été enfin relancé. La romance entre Lucius et Satsuki est mignonne mais en fait, c'est l'apparition du grand-père de cette dernière, Tetsuzô, qui m'a vraiment interpellée. Il s'agit là d'un homme sage, avec des connaissances de l'anatomie certaine, capable de mettre hors combat de jeunes hommes sans une goutte de sueur au front, à la fois stoïque et pragmatique, et qui n'a surtout aucun préjugé sur l'étranger qu'est Lucius. Il est évident qu'avec l'arrivée d'un tel personnage, doté d'une part sombre et mystérieuse, les petites aventures de notre architecte vont carrément dépasser le cadre du bain et de la découverte du Japon moderne. Et en effet, il faut au moins cela pour guider le Romain dans ce monde qu'il ne connaît pas…
On sent donc la tension monter dans ce tome qui se termine de façon quasi-épique et c'est donc avec impatience que je vais aborder le tome 6.
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