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Critique de patlam
Dans un mélange entre L'invasion des profanateurs, Les âmes vagabondes et Armada, l'histoire retrace une invasion extraterrestre déployée en plusieurs vagues visant à une extinction totale de l'humanité. Un récit plus tourné vers l'aspect psychologique des évènements, que sur l'action, l'auteur mettant davantage l'accent sur une atmosphère oppressante, la peur, la solitude ou encore la paranoïa ressentis par les derniers survivants. On découvre au travers la vision de plusieurs personnages un univers post-apocalyptique aussi sombre que tangible.
On suit dans un premier temps les errances de Cassie, une adolescente qui nous raconte, à travers son journal intime, l'invasion et les cataclysmes qu'elle a pu entrainer, le destin de sa famille et sa survie au coeur de ce chaos. Une longue et pesante mise en place ponctuée de nombreux flashbacks mais qui s'attarde surtout sur les états d'âme de l'adolescente, ses doutes et son désarroi. Plutôt egocentrique et inconséquente, elle ne cesse de s'interroger et de se perdre en conjectures illusoires. Au fil des chapitres, de nouveaux personnages, tel Ben alias Zombie puis ensuite Evan et enfin Sammy, le jeune frère de Cassie apparaissent et là encore, l'auteur nous gratifie de leurs réflexions introspectives et de leurs troubles latents. Des considérations insipides pas franchement intéressantes ni très rationnelles, des retours dans le passé qui font qu'on tourne un peu en rond étant donné que tous relatent les mêmes évènements. de plus, on passe sans transition ni clarté de l'un à l'autre si bien qu'on en arrive même à parfois se demander lequel s'exprime.
Les explications sur les motivations des extraterrestres comme leurs stratégies sont tellement nébuleuses qu'il est difficile de comprendre leur desseins. Alors qu'ils observent la Terre depuis quelques milliers d'années, ont tout consigné de l'histoire de l'Humanité, connaissent toutes nos pensées, notre mode de fonctionnement, ils ont attendus que la planète soit pratiquement à l'agonie pour l'envahir et éradiquer ses habitants. Au final, le pourquoi de cette invasion n'est pas du tout abordé et manque clairement de cohérence. Concrètement, il ne se passe pratiquement rien dans de significatif dans l'histoire, il y a très peu d'action, d'approfondissement des évènements comme des personnages qui passent l'essentiel de leur temps à s'épancher sur leur sort et se démener stérilement.
En définitive, Rick Yancey propose une histoire très classique avec des aliens intangibles et cruels, une résistance humaine au sens moral discutable, des rebondissements attendus et une conclusion sans surprises mais en souffrance pour conserver une part de suspense. L'idée générale était séduisante et renfermait d'intéressantes possibilités mais la mise en oeuvre laisse à désirer avec un style souvent mièvre, lisse et sommaire, présentant peu d'originalité comme beaucoup d'inutiles et pénibles longueurs.
On suit dans un premier temps les errances de Cassie, une adolescente qui nous raconte, à travers son journal intime, l'invasion et les cataclysmes qu'elle a pu entrainer, le destin de sa famille et sa survie au coeur de ce chaos. Une longue et pesante mise en place ponctuée de nombreux flashbacks mais qui s'attarde surtout sur les états d'âme de l'adolescente, ses doutes et son désarroi. Plutôt egocentrique et inconséquente, elle ne cesse de s'interroger et de se perdre en conjectures illusoires. Au fil des chapitres, de nouveaux personnages, tel Ben alias Zombie puis ensuite Evan et enfin Sammy, le jeune frère de Cassie apparaissent et là encore, l'auteur nous gratifie de leurs réflexions introspectives et de leurs troubles latents. Des considérations insipides pas franchement intéressantes ni très rationnelles, des retours dans le passé qui font qu'on tourne un peu en rond étant donné que tous relatent les mêmes évènements. de plus, on passe sans transition ni clarté de l'un à l'autre si bien qu'on en arrive même à parfois se demander lequel s'exprime.
Les explications sur les motivations des extraterrestres comme leurs stratégies sont tellement nébuleuses qu'il est difficile de comprendre leur desseins. Alors qu'ils observent la Terre depuis quelques milliers d'années, ont tout consigné de l'histoire de l'Humanité, connaissent toutes nos pensées, notre mode de fonctionnement, ils ont attendus que la planète soit pratiquement à l'agonie pour l'envahir et éradiquer ses habitants. Au final, le pourquoi de cette invasion n'est pas du tout abordé et manque clairement de cohérence. Concrètement, il ne se passe pratiquement rien dans de significatif dans l'histoire, il y a très peu d'action, d'approfondissement des évènements comme des personnages qui passent l'essentiel de leur temps à s'épancher sur leur sort et se démener stérilement.
En définitive, Rick Yancey propose une histoire très classique avec des aliens intangibles et cruels, une résistance humaine au sens moral discutable, des rebondissements attendus et une conclusion sans surprises mais en souffrance pour conserver une part de suspense. L'idée générale était séduisante et renfermait d'intéressantes possibilités mais la mise en oeuvre laisse à désirer avec un style souvent mièvre, lisse et sommaire, présentant peu d'originalité comme beaucoup d'inutiles et pénibles longueurs.
