AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de lectiole


Un 18e tome plus long que le précédent car enrichi d'une histoire bonus de 60 pages. Après Naoki et Nobuo, c'est au tour de Takumi et de Reika d'avoir droit au récit de leur(s) enfance(s). Ça aura été pour moi la meilleure des trois histoires bonus, la plus émouvante et la moins prévisible.
Ai Yazawa évoque notamment des thèmes comme l'exclusion et le racisme. On pouvait jusqu'alors considérer Reika comme une jeune femme égoïste et superficielle, mais elle est comme Shin la victime d'un rejet, une élève harcelée à l'école, "l'étrangère". On n'est pas loin d'une relation à la Terry/Candy entre elle et Takumi (jusqu'aux couettes... ^^) quand il prend sa défense : Takumi est déjà le "bad boy". Mais on voit surtout quelle enfance il a eue et pourquoi il considère Reika comme une petite soeur à protéger dans un monde pourri alors qu'il se trouve lui-même pourri... Je résume très sommairement par manque de place, mais Ai Yazawa le fait avec maestria et développe la psychologie de chacun de ses personnages de façon très réaliste.
Et puis à côté de cette histoire bonus, il y a la progression de l'intrigue principale et le début de la fin. Les artistes dans leur cage dorée n'avaient pas le droit au moindre faux pas puisque c'est leur image et non la qualité de leur musique qui est vendeuse. Ça fait longtemps qu'Ai Yazawa a dépassé les codes propres à la romance dans cette série et c'est bien pourquoi elle fait figure de classique, tant la dénonciation de la société, l'humour, la caractérisation des protagonistes progressent de pair avec une intrigue très élaborée aux multiples ramifications.
Lien : https://www.instagram.com/fo..
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}