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Critique de florencem


Lorsque ce spin-off/suite de Gokinjo est sorti, je n'ai pas hésité une seule seconde. J'avais adoré les histoires de Mikako et de ses amis, l'ambiance douce amère, l'humour mêlé à des situations parfois tristes et mélancoliques, la pointe de folie propre aux créateurs. J'espérais retrouver cette ambiance dans Paradise Kiss et ce premier tome me donne bon espoir.

Nous ne retrouvons pas les personnages de la première saga, physiquement parlant, mais ils sont cités à de nombreuses reprises (j'espère de petites apparitions de temps à autres tout de même). La nouvelle bande ne nous est donc pas totalement inconnu. Nous retrouvons la petite soeur de Mikako, Miwako qui ressemble énormément à sa grande soeur, même si Miwako semble plus fragile. Arashi est le fils de Risa, Hiroyuki. A cela s'ajoute bien entendu de petits nouveaux : …, rebaptisé Caroline, George et Isabella. Un petit groupe riche et complexe qui donne tout de suite le ton. Sans compter que ce premier tome est dense, très dense. Difficile de se dire qu'avec quelques pages, on puisse glaner autant de choses, mais si. Et cela sans que ce soit oppressant. Les situations respectives et les personnalités de chacun sont tout de suite mises en place. C'est plaisant et toujours très bien tourné. Graphiquement parlant, on retrouve le style de Ai Yazawa : élégant, fin, avec un touche sur les détails et aussi ce côté sombre dans l'épaisseur des traits qui rajoute un côté de noirceur si je puis dire. le style est aussi plus travaillé et on se rapproche de la qualité de Nana, où le niveau est plus abouti pour moi.

Côté histoire, on replonge dans celui de l'école d'art et aussi de nos étudiants. le groupe de quatre amis est spécialisé dans la mode et ils préparent leur défilé de dernier année. le stress, leur avenir respectif, les choix qu'ils vont devoir faire planent déjà sur l'histoire. A cela s'ajoute Yukari, notre jeune étudiante bien sous tout rapport qui elle aussi se prépare au grand saut avec le choix de son université et surtout ses concours. le personnage tranche vraiment avec les autres, et ce choc des « cultures » ainsi que les différences d'âges donnent encore plus de punch au récit. Les préoccupations de chacun sont différentes mais il n'en reste pas moins qu'elles ont leur importance. Il y a aussi ce futur incertain qui se profile : anxiogène, inconnu, et qui peut tout changer. Des sujets assez profonds qui sont ponctués de temps à autre par des touches plus frivoles et légères. On retrouve bien entendu des romances, plus ou moins complexes, des conflits, des prises de conscience, des retrouvailles. Des thèmes qui sont chers à Ai Yazawa.
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