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Citations sur Moïse (5)

Au loin Kahira tremblait dans une vapeur mauve. Mais Rebecca, tu es Nourmahal, regarde les geôliers à ta porte. Qu’as-tu, sinon des rêves ? Toi qui as été dépossédée de ton corps, de ton enfance, de ta jeunesse, vois… tu peux encore vibrer dans l’espoir de le revoir, de l’entendre et de défaillir à sa vue. Oui…ce n’est qu’un rêve qui t’habite… rien d’autre. Et si elle fuyait ? Mais cette idée la terrifiait. Où aller ? Chez lui ? Ramadan dont elle avait porté l’enfant les mettrait à mort. D’ailleurs Ramadan ne décolérait pas et envisageait de partir à Constantinople. La révolution menaçait.
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Tout a son utilité, même le méchant.
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Les taudis autour de Sa’ar s’effondraient, s’accrochaient et s’appuyaient si étroitement les uns aux autres, murs contre murs, qu’ils semblaient une seule et même ruine où s’amalgamaient et se confondaient les odeurs, les querelles et les soupirs de ses habitants. Sous les bosses et les creux des parois, entre les immondices bourdonnant de mouches et d’insectes, des mendiants venaient gîter. La nuit les rassemblait dans cette cour des miracles où se déversaient des eaux souillées nauséabondes. Leur peau était si noire, si rugueuse que l’homme, la terre et la pénombre se confondaient en un amas homogène, un tassement de guenilles et d’humains.
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Qui pouvait dire ce qu’elle endurait ? Son amour était un amour de douleur, une plaie béante… une souffrance qu’elle chérissait. La douleur même, voilà ce qu’elle soignait et berçait.
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Moïse s’aperçut qu’il y avait dans sa vie des jours heureux et des jours malheureux. Les jours les plus heureux étaient ceux, trop rares, où son père l’emmenait chez Mahmoud au bord du fleuve. Il s’enivrait dans les sentiers en fête du grand rire de lumière qui soulevait la terre, déployant de tous les horizons ses nacres vertes bleuissantes et ses diaprures or. Sa gaîté rutilait dans les champs, sur les épis de blé, dans les flaques blanches des jasmins ou le feu des coquelicots.
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