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Critique de gayane


Chance Harvey jouait avec des poupées Barbie derrière la maison de leur père quand Hunter et Ashlin l'ont rencontré. Ils avaient 8 ans.
Depuis, tous les étés les demi frère et soeur l'ont retrouvé lorsqu'ils rendaient visite à leur père. Aujourd'hui, alors qu'ils ont 17 ans et que leur père est en convalescence, Ash et Hunt décident de s'accorder une année sabbatique pour s'occuper de leur père et pour se rapprocher de Chance. Cependant, alors que Chance est toujours resté mystérieux à son propos, les secrets vont se montrer plus importants et inquiétants que jamais.

Un roman qui me faisait de l'oeil depuis un certain temps, ne serait-ce qu'à cause de la relation particulière entre les trois personnages. Tout d'abord Hunter et Ashlin qui sont demi-frère et soeur, et qui vivent chacun à l'autre bout du pays, chacune d'une mère différente, et qui pourtant sont vraiment très proches. Ensuite il y a leur relation privilégiée avec leur père qui est tout de même assez peu développée mais qui laisse imaginer beaucoup de choses. C'est juste tout simplement émouvant, touchant. Enfin, la relations d'Hunter et Chance et Ashlin et Chance .... voir, soyons fou, Louis Jackson (le père) et Chance. Chance est le véritable personnage central de ce roman. Alors que tout le récit est constitué d'une alternance entre les point de vue d'Ashlin et Hunter, ce n'est qu'à la toute fin que le lecteur a le point de vue de Chance, une fois que tous les secrets sont révélés. J'ai trouvé ce traitement de l'histoire tout simplement parfait. Sans m'en rendre compte, je me suis beaucoup attaché à Hunter et Ashlin, et surtout à Chance qui reste presque un parfait inconnu tout au long de la lecture.

L'écriture est fluide, simple, le rythme semble lent mais l'accélération de celui-ci se fait de manière subtile, presque imperceptible jusqu'à ce que l'on sente que notre coeur a accéléré son propre rythme en même temps que le récit.
Je doit dire que c'est une grosse réussite de Kelley York.

Le seul point noir pour moi sera la toute fin. Je n'en dirai pas grand chose si ce n'est qu'elle me laisse sur ma faim. Je m'attendais à un gros truc, je m'attendais à pleurer et j'ai même eu, à un moment, peur de continuer ma lecture, peur de pleurer. La toute fin m'a cependant donne un petit gout de soufflé dégonflé. Si la fin avait été différente, si elle m'avait fait pleurer, je pense que ce livre aurait été un coup de coeur. Peut-être que dans quelques jours, en repensant à ma lecture, j'aurais un avis plus relatif sur cette fin, mais à chaud, je trouve qu'elle a manqué d'émotion alors que dans ma lecture j'étais très haut dans la jauge du plein d'émotion.

Un petit dommage qui a du mal à entacher mon avis globale sur ce roman !
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