Le nord du monde

La narratrice décide de partir toujours plus au Nord après avoir rompu avec celui qu'elle nomme "l'homme chien", l'idée étant de mettre le plus de distance possible entre elle et cet homme. Elle se déplace essentiellement à pied, "un trot de poulain" pour employer ses propres termes, et va d'une rencontre à l'autre tout au long de la route : à Lille, en Belgique, à Amsterdam et enfin en Norvège. Elle tente d'oublier sa relation avec "l'homme chien". La folie s'accroît au fil des pages pour atteindre un point de non retour lorsqu'elle poursuit son périple avec Isaac, enfant Polonais d'une dizaine d'années, pour lequel elle devient une mère, mais toute la question est alors celle de son positionnement en tant que mère adoptive. Pendant plusieurs chapitres, je me suis demandé si je comprenais bien ce qui était sous-entendu tant cela paraissait inconcevable.
Une lecture dérangeante, frustrante car des pans entiers de la vie de la narratrice resteront dans l'ombre, des attitudes complètement incompréhensibles et une fin abrupte...
Une écriture originale, mais cela ne m'a pas suffi.