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Critique de diamelee


Le ton est donné dès les premiers mots. le monde s'écroule. L'enfer hérite d'un démon: sabadaï. Son arrivée est digne de son rang. Fort de son destin, nous l'accompagnons dans un périple qui devrait forger sa vie. sabadaï est écrit comme un poème, un chant scandant une destinée hors norme. Un poème sans fin. Horrible. Effrayant. Mais si tentant. Si addictif. Les mots se posent d'abord délicatement. Puis, ils explosent dans un artifice de sens que l'on ne cherche pas à retenir: Curiosité, peur, dégoût, et autres. Mignar Adamson a une écriture sublime qui rend la lecture agréable et nous transporte sans peine dans son monde.
sabadaï nous aspire dans sa vie qui n'a rien de féérique. Dans son abominable vie qui peut nous crisper et nous faire grincer des dents. Un monde où nous plongeons avec une sorte de douce culpabilité. Ce qui ne nous empêche pas d'en redemander, de tourner la page avec frénésie pour connaître la suite. A aucun moment ne nous vient l'envie de fermer le livre malgré la dureté de certaines scènes. Au contraire.
sabadaï est un démon et nul ne peut le nier. Cependant, nous nous surprenons à éprouver de la sympathie pour cet hère sans âme et bouffi de colère. Oui, je dis bien sympathie car il a une vie de démon somme toute normale et comme tout un chacun, aspire à s'élever socialement. Qui ne rêve pas de grimper l'échelle sociale? Comment expliquer que l'on a de la sympathie pour un démon? Pourtant, c'est le cas, tant les mots sont beaux, vrais, humains. Profondément. Sincèrement. Telle est la plume de Mignar Adamson pour nous raconter son démon sabadaï. Lisez-le et vous comprendrez. Un superbe roman.
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