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Critique de BazaR


Fatche de con !

C'est comme ça qu'on exprimait notre joie étonnée au village. C'est de l'occitan. Littéralement, ça se comprend sans traduction.
C'est l'expression qui m'est venue à la lecture jouissive de ce tome qui conclut en fanfare sanglante la guerre en mer Baltique. Bon sang, c'est proprement fabuleux !

Alors oui, c'est sanglant, je le répète. Des vikings qui s'affrontent entre eux, c'est parfait pour la banque du sang. D'ailleurs faudrait inventer la machine à remonter le temps rien que pour que les hôpitaux récupèrent ce sang gâché.
Donc ça coupe bras, jambes, tête, n'importe quoi qui ressemble à un guerrier viking. Ils y mettent du coeur. Après tout, ils croient qu'en luttant au mieux l'épée à la main, ils seront admis au grand banquet d'Odin pour l'éternité. Ça vaut le coup. . le grand Thorkell s'en donne à coeur joie. L'extase !

Et au milieu de ce bazar, on a un Thorfinn que plein de gens veulent découper : un camp viking qui ne veut pas de lui comme seigneur, le jeune et éblouissant guerrier Garm qui ne vit que pour la bagarre et le défie, et la menaçante Hild qui n'attend qu'un faux pas de lui (l'application d'un coup mortel contre n'importe quel type) pour le planter à coup d'arbalète.
Et Thorfinn qui essaie de se maintenir sur sa ligne de crête pacifique au milieu de tout ça. Terrible !

Tout a une fin. Des décisions surprenantes sont prises. Et Thorfinn se retrouve avec un nouveau « problème » (romantique) sur les bras.

Je suppose que dans l'épisode suivant, on change d'arc. Va-t-on franchir une ellipse de plusieurs années ? Va-t-on se rapprocher enfin de ce Vinland et voir des plumes que la tête de guerriers à la peau rouge ?
Je n'attends que ça.
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