AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Ziliz


Papa est en haut,
Madame K. joue avec son flûtiau,
Maman est en bas,
S'anesthésie au Lysanxia, Temesta, et caetaera.
Et Idia, dans tout ça ? Elle a dix-sept ans et se débrouille comme elle peut pour survivre à cette ambiance familiale délétère. De séances curieusement interactives chez son drôle de psy, en « petites manigances » seule ou avec ses « voyous de copains » de tous les sexes, elle nous entraîne dans ses délires loufdingues, une caméra cachée dans son sac de Dora l'exploratrice légèrement customisé...

Hommage revendiqué à Sigmund Freud et à son célèbre « cas Dora », ce roman m'a fait penser aux premiers ouvrages de Virginie Despentes : esprit sex'n drug'n rock'n roll, et anti-macho. Ça se tripote, ça picole, ça s'enfile des cachetons comme des Smarties (merci, l'armoire à pharmacie des parents stressés/dépressifs) - le tout en musique.
Le début est prometteur, mais l'idée de la revanche et du petit film trash a beau être amusante, elle s'éternise et devient vite agaçante. Je me suis ennuyée et j'ai trouvé la deuxième partie interminable. Il manque l'humour de Despentes et ses critiques pertinentes et acérées sur la société. Avec 'Dora la dingue', Lidia Yuknavitch ne nous mène pas au-delà de quelques considérations banales sur les adolescents, leur mal-être et leurs conflits avec les adultes - ces vieux nazes lubriques qui ne pigent rien à rien...

Livre « parrainé » par Chuck Palahniuk qui en a rédigé la postface. Il me reste à découvrir cet auteur, son 'Snuff' m'attend depuis quelques années...
Commenter  J’apprécie          300



Ont apprécié cette critique (28)voir plus




{* *}