Citations sur La fabuleuse laverie du village Marigold (43)
Quand on n’arrive pas à se relever de quelque chose, il faut en prendre son parti. On ne peut pas toujours être parfait. On s’égare, on flanche, on fait des erreurs, on tombe. Mais on se relève quand même, on reprend son équilibre. Voilà ce qu’il faut faire. Ce n’est pas grave.
Essaie de vivre pour toi, pas pour les autres. Alors tu verras que la vie est plus belle qu’on ne croit. Elle vaut le coup d’être vécue.
Ce n'est pas parce qu'on est dans l'obscurité qu'il fait sombre, et ce n'est pas parce qu'on est dans la lumière qu'il fait clair. Même dans l'obscurité, il y a des choses qui brillent, et même dans la lumière, il y a des ténèbres.
Aujourd'hui, c'est une nuit paisible.
Et si elle repassait les âmes, comme on repasse les vêtements froissés ? Mais suffit-il vraiment d’effacer toutes les taches de l’âme pour trouver le bonheur ?
Le bonheur est une lumière intérieure. Une lumière qui ne vient pas du ciel là-haut, hors d’atteinte, mais du ciel de notre cœur. Le bonheur est déjà dans notre cœur. Il est ici et maintenant. On ne peut pas revenir sur le passé, et l’avenir n’est pas encore arrivé : il faut se concentrer sur cet aujourd’hui que nous vivons actuellement.
Si l’on est capable d’endurer l’hiver qui s’abat sur notre cœur, c’est grâce à l’espoir que cette saison n’aura qu’un temps.
Pourvu que ce soit seulement des âmes froissées, qu’on peut arranger d’un simple coup de fer à repasser.
Quand la pluie viendra, elle s’y mouillera ; quand le vent soufflera, elle se laissera fouetter le visage ; quand le soleil brillera, elle savourera sa chaleur. Elle acceptera d’être bringuebalée par les rafales du vent. Elle s’aimera elle-même, telle qu’elle est, avec tous ses défauts, ses erreurs, ses errances, ses faiblesses. N’est-ce pas cela, le vrai secret pour éliminer les taches de l’âme une bonne fois pour toutes ?
Soi-disant, sa mère n’avait pas de pouvoirs magiques ; mais pour Jieun, c’était une véritable magicienne, capable d’apaiser son cœur. Les jupes de sa mère dégageaient toujours une odeur sucrée de petits gâteaux, et son cou avait le parfum des fleurs. Jieun se plongeait dans ses jupons pour s’enivrer de l’odeur des gâteaux ; et lorsque sa mère se penchait pour la prendre dans ses bras, la petite fille inspirait à pleins poumons le parfum des fleurs. La cuisine était toujours emplie d’effluves délicieux ; c’est ainsi que Jieun avait grandi, petite fille adorable, aux joues toutes rondes.
Le bonheur est une lumière intérieure. Une lumière qui ne vient pas du ciel là-haut, hors d’atteinte, mais du ciel de notre cœur. Le bonheur est déjà dans notre cœur. Il est ici et maintenant. On ne peut pas revenir sur le passé, et l’avenir n’est pas encore arrivé : il faut se concentrer sur cet aujourd’hui que nous vivons actuellement. Même si on fait un pas sur la droite, un seul, il appartient déjà au passé. Et si on fait un pas en avant, il n’appartient pas à l’avenir, mais au présent.