Nous nous sommes tellement identifiés à l'idée que nous nous faisons d'être quelqu'un que nous avons fini par y croire alors qu'à la vérité nous ne sommes rien, infiniment rien et c'est une très bonne nouvelle. N'étant objectivement rien nous sommes aussi par le fait : Tout , et ça, c'est une très très bonne nouvelle
Notre chemin de vie est balisé de “hasards” qui sont le langage de notre destinée (ce qui n’a surtout rien à voir avec un quelconque fatalisme).
Pour commencer donc, racontons cette petite pichenette dans la compréhension que dame nature (hasard, vie, Dieu, inconscient …) a offerte gracieusement à ce quidam que j’étais supposé être.
Une telle expérience est sans doute banale et arrive probablement à plein de gens, mais je n’en suis pas vraiment certain et souhaite en faire profiter au moins, a minima, cette feuille encore blanche.
Et de toute façon, ce qui doit être sera...
L'écriture donc comme un pont (à suivre...) qui nous relie. L'humaine nature est partout, en l'autre comme en nous. Alors, ami, prête-moi ta plume pour t'écrire un mot et si je ne suis pas trop dans la lune, en le lisant je m'y (re) trouverai peut-être ou j'y lirai notre commune absence ?...
Toi, moi à un certain niveau c'est du pareil au même, puisque tu es, même si tu ne le sais pas encore, une autre facette de moi-même.
Ne te formalise pas non plus parfois de ce tutoiement que tu peux trouver singulier, mais à un ami ne dit-on pas toujours : «tu» ?
D'ailleurs, si ce texte ne trouve qu'un seul lecteur : toi, mais que ce lecteur est "touché", je n'aurai sûrement pas perdu mon temps. Et puis après tout qu'est-ce que le temps ? Ne soyons pas chiches, le temps n'est-il pas fait pour être dépensé ?...
Est-ce que ce que je vais partager à présent avec toi justifie d'abîmer cette feuille initialement immaculée ? Je t'en laisse seul juge... mais je n'ai guère de scrupules : après tout les journaux, avec leurs cortèges de "bonnes nouvelles", gâchent certainement plus de nos belles forêts de feuillus que les élucubrations qui vont suivre.
Bien sûr, écrire est un acte qui fige un peu les choses, mais c'est tout de même ce que l'on a fait de mieux jusqu'à présent pour être lu
Un humoriste disait «écrire c'est parler sans prendre le risque d'être interrompu» ; il y a de ça. Ce que j'ai envie d'évoquer n'aurait probablement pas place dans une conversation courante, on m'y ferait gentiment taire...