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Critique de Wilena


Cette allégorie de la dictature faite par Jorge Zalamea est cinglante. Tout à la fois sans faux semblants mais tout en panache, l'auteur décrit la lente mais inéluctable progression du terrible Burundun-Burunda à la tête du pays.

Page après page, on sent la main-mise du dictateur, l'immense toile d'araignée qu'il a tissé sur les différentes castes de la société, afin de contrôler le peuple à tous les niveaux.

Puis au milieu d'envolées lyriques, on découvre l'indicible : la parole retirée. Et finalement on se dit que toutes les dictatures, peu importe les formes prises et les idéologies qu'elles véhiculent n'ont que ce but-là, enlevée la parole au peuple.

Parce que la parole est vectrice d'amour, de liberté, de résistance.

L'auteur nous fait alors découvrir tout ce que les mots (qu'ils soient parlés ou écrits) ont comme force, tout ce qu'ils transportent en eux et à travers eux, et on comprend que c'est une liberté fondamentale, la liberté d'expression.

A la fois poésie et pamphlet, ce récit dénonce sans ménagement les dérives autoritaires, les abus de pouvoir, l'utilisation de la terreur comme moyen de gouverner.

Un texte qui résonne longtemps en nous et qui incite à réfléchir, au passé mais surtout au présent et à l'avenir.

Lien : https://blog.wilena.fr/index..
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