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Critique de keisha


Tout commence mal pour Dérangé, docker sur au port de Mutsamudu, que le lecteur découvre blessé et lié; on découvrira où et pourquoi. Dérangé est considéré comme dérangé car il porte chaque jour une chemise avec écrit dessus le jour de la semaine. Les gens se moquent de lui, il n'en a cure, il est pauvre, laborieux et poursuit chaque jour son bonhomme de chemin, trimant pour gagner son riz.

La concurrence est rude avec les autres dockers, surtout le trio des Pipipi, Pirate, Pistolet et Pitié. Un défi va les opposer, à cause de l'intervention d'une femme qui aimerait beaucoup inscrire le pauvre Dérangé sur son menu. La catastrophe surviendra. Pauvre dérangé!

Tragi-comique, dixit la quatrième de couverture; en effet. La boucle sera bouclée. Mais ce qui frappe c'est la langue utilisée, à la fois familière et inusitée, voire inventée (mais toujours compréhensible ou devinable)

"Le meilleur des hommes, c'est celui qui cherche non seulement à étreindre un rayon de soleil, après avoir percé les voiles, mais surtout à le partager. Sans arrière-pensée. En inondant de lumière la nuit des autres."

"Pirate s'était senti obligé de les accoiser tous les deux "

"L'astre de la nuit brillait à ravir sur nos têtes illuminées et le ciel était majestueusement diamanté jusqu'aux entrailles."

"Dans ma chienne de vie, je n'étais pas du genre à mettre ma main ou mon insolent doigt sur un plat cuisiné pour un autre."
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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