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Critique de Pecosa


Pecosa
18 décembre 2019
Depuis des années, le nom du Britannique Israël Zangwill apparait au fil de mes lectures, que ce soit au sujet de l'émancipation des femmes, dans les ouvrages consacrés à Theodor Herzl et dans les dictionnaires de littérature policière et de cinéma. Il est aussi le "papa" de l'expression "Melting pot".
C'est par le biais d'un roman policier, Grand Mystère du Bow paru en 1892, considéré comme le premier roman de crime commis en chambre close (et son seul polar), que je découvre son oeuvre, même si j'ai vu il y a des années son adaptation cinématographique, signée Don Siegel, avec les excellents Peter Lorre et Sydney Greenstreet (The verdict).

D'abord paru en 1891 dans le magazine London Star, le roman met en scène l'assassinat du militant socialiste Arthur Constant, retrouvé dans sa chambre la gorge tranchée. Lorsque sa logeuse, Mrs Drabdump, une modeste veuve qui tient pension dans Bow, parvient à faire ouvrir la porte fermée de l'intérieur par son voisin et ancien détective George Grodman, le mystère est total. Il n'y a aucune issue possible dans cette pièce close.
L'enquête est confiée au détective Edward Wimp, et les soupçons se portent rapidement sur Tom Mortlake, un autre syndicaliste. L'affaire passionne le monde entier, le procès attire la foule et la presse. Mais qui a tué le philanthrope Arthur Constant? Et comment le crime a-t-il pu être commis dans une chambre close?

Le Mystère de Big Bow , écrit bien avant Double assassinat dans la rue Morgue, La bande mouchetée ou le Mystère de la chambre jaune, marie simplicité dans le traitement de l'intrigue, et ingéniosité dans la mise en scène du crime, suivi d'un fameux duel de policiers, et d'un procès comme on les aime. Une galerie de personnages emblématiques de la société victorienne agrémente l'ensemble. Considéré comme une oeuvre mineure dans la production littéraire de l'auteur britannique, Le Grand Mystère du Bow n'en demeure pas moins un ouvrage très plaisant à lire.
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