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Critique de isajulia


Oyé Oyé les enfants, pour cette petite contribution dominicale qui marque mon retour sur le site après quelques temps d'absence, permettez moi de vous présenter un cru assez particulier de notre paysage littéraire français. Je peux d'ores et déjà prévenir les curieux et amateurs de bons mots qu'avec le Boss de Boulogne, si vous êtes à la recherche d'une lecture pleine de grâce et de délicatesse vous repasserez !
En revanche, si il vous est déjà arrivé de vous trouver des affinités avec le style "wesh wesh nique ta mère la pute", ne cherchez plus, ce livre est fait pour vous!

Dans mon cas, ce lecture s'est révélée être aux antipodes de mon univers littéraire habituel mais quand il s'agit de choisir un ouvrage lors d'une opération Masse Critique, j'aime bien prendre des risques...
Le Boss de Boulogne, un résumé aguicheur, une présentation atypique de l'auteur et un mail m'annonçant que j'avais gagné ce précieux sésame pour effectuer mon baptême littéraire dans un des lieux les plus emblématiques du Paris underground, il ne m'en fallait pas plus pour dire banco !
Mais trêve de bavardages car je sens déjà le contributeur Babelien blasé de lire mes conneries alors je vais rentrer dans le vif du sujet. le Boss de Boulogne, ça parle de quoi au final?
Pour être honnête de pas grand chose, le narrateur du récit n'est autre que le Boss lui-même qui nous emmène dans ses péripéties au sein du Bois de Boubou au milieu des putes, des trans et autres personnages hauts en couleurs qui peuplent ce lieu. le Boss, il traîne ses guêtres au Bois de Boubou pour écouler sa came et on peut dire que le bizness est juteux. Il règne en maître incontesté dans ce Paradis du vice, adoré et respecté des tapineuses en tout genre, on peut dire que tout roule pour lui. Mais un jour, une des vedettes du Bois, Paola, se fait méchamment charcler et pour le Boss, les emmerdes commencent...

" Vous qui entrez, abandonnez toute espérance."
Et ce cher Dante ne croyait pas si bien dire...
Une fois de temps en temps, cela ne me gêne pas de donner dans le glauque mais là j'avoue avoir décroché à certains moments. Rien que le langage utilisé par l'auteur, je n'ai pas toujours tout compris. Moi qui pensait que le patois racaillou relevait de la légende urbaine, j'ai bien été obligée de constater qu'il est réellement usité et que certains ont l'air d'être fiers de parler comme ça, quelle misère ! de plus, le contexte général du "roman" est quand même crade, vous m'avancerez sûrement l'argument comme quoi je savais exactement dans quoi j'allais tomber mais je pensais que les choses seraient présentées autrement... Là, on est dans du brut de décoffrage et je dirai même que l'auteur en rajoute une couche pour augmenter l'effet trash de l'ensemble... Moi qui espérait en parallèle, rire un peu avec une intrigue policière en dehors des sentiers battus, j'ai été déçue car niveau suspense je repasserai...
Bien sûr, tout n'est pas à jeter dans ce livre qui a au moins le mérite de nous offrir une immersion dans la réalité du Bois de Boubou, je l'ai terminé assez rapidement et pour éviter de me prendre la tête avec une intrigue quasi-inexistante, j'ai tenté de rentrer dans le délire pour ne garder que le côté "cocasse" de l'histoire et je pense que ça a du marcher car au final cette lecture ne s'est pas révélée aussi catastrophique que ça d'où les trois étoiles de notation que je lui attribue.

Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions Don Quichotte pour cette découverte.
A découvrir... à vos risques et périls!

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