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Critique de Aderu


Aderu
04 décembre 2020
Beau petit objet. Un leporello (livre accordéon) qui tient dans la poche !
J'ai été surpris par sa taille, bien qu'ayant lu qu'il avait été croqué dans le métro. Je ne m'étais pas projeté sur l'objet. J'avoue avoir donc tiqué un peu sur le prix - quand même.

Allez, j'arrête de ronchonner.

Il est donc question de zombies.
Zariel les observe depuis sa fenêtre et leur tire le portrait.
Une courte déambulation visuelle dans les dédales dépliables de cette virée désespérée.
"Rien n'a changé. Rien ne changera."
Amer constat joliment coloré dans ce dialogue entre vivants d'un côté et morts de l'autre - sans oublier les rats.

Sachant que le métro fut le lieu de gestation de ce projet, on se met sans mal à la place de l'artiste. Quelle autre figure que le zombie pour y jaillit à l'esprit ?

C'est très beau, ça se laisse déployer en douceur, en opposition à la noirceur du propos et la crudité coloré du trait.

Dommage cependant de lire encore "les Hommes" en 2020. Surtout pour qui illustre un projet en cours sur Ursula le Guin. Je dis ça...
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