>
Critique de Faignan
Voici une histoire divertissante. Comme souvent avc Zelazny, j'ai eu l'impression qu'il ouvrait des portes sans savoir vraiment comment il comptait les refermer.
Ce roman à la première personne suit Fred Cassidy, l'étudiant éternel. le jeune homme enchaîne les études sans jamais ne parvenir à l'obtention d'une licence. La raison en est simple, une close dans le testament de son oncle lui accorde une rente jusqu'à ce qu'il finisse ses études. le personnage est donc extrêmement cultivé sur des sujets variés et parfois loufoques (j'ai beaucoup aimé la référence à Kuhn). le problème est qu'une pierre confiée a l'humanité par une société intergalactique a disparu. Fred se trouve entraîné dans la quête de l'objet dont il aurait été en possession.
Nous sommes en présence d'un roman du passage. D'un côté, c'est le passage de Fred au monde du travail, la fin de ses études. D'un autre côté, c'est aussi le passage de notre humanité isolée sur sa planète à une communauté de planète.
Dans les deux cas, nous devons remettre en question ce que nous savons. Nous devons intégrer de nouvelles données afin de pouvoir nous intégrer à cette réalité nouvelle. Nous sommes aussi en face d'une interrogation autour du savoir et de sa diffusion dans la société. C'est là que référence à Kuhn est particulièrement pertinente. Même si le personnage en fait que résumer abruptement la structure des révolutions scientifiques, nous sommes clairement face à une rupture paradigmatique. La société et le rapport au monde vont devoir évoluer rapidement et avec eux, les sciences sociales. Cette évolution doit d'ailleurs être accompagnée par l'émergence d'un nouvel outil (la pierre des étoiles). Il y a enfin de l'ironie à songer que c'est un anthropologue qui part étudier les sociétés extraterrestres. À quel niveau se trouve la limite notre l'homme est eux ? L'objet de l'anthropologie doit-il évoluer ? Faut il structurer un nouveau paradigme autour de la scientience ?
Bref, comme beaucoup de bons textes de SF, la pierre des étoiles ouvre de nombreuses perspectives de réflexions.
Ce roman à la première personne suit Fred Cassidy, l'étudiant éternel. le jeune homme enchaîne les études sans jamais ne parvenir à l'obtention d'une licence. La raison en est simple, une close dans le testament de son oncle lui accorde une rente jusqu'à ce qu'il finisse ses études. le personnage est donc extrêmement cultivé sur des sujets variés et parfois loufoques (j'ai beaucoup aimé la référence à Kuhn). le problème est qu'une pierre confiée a l'humanité par une société intergalactique a disparu. Fred se trouve entraîné dans la quête de l'objet dont il aurait été en possession.
Nous sommes en présence d'un roman du passage. D'un côté, c'est le passage de Fred au monde du travail, la fin de ses études. D'un autre côté, c'est aussi le passage de notre humanité isolée sur sa planète à une communauté de planète.
Dans les deux cas, nous devons remettre en question ce que nous savons. Nous devons intégrer de nouvelles données afin de pouvoir nous intégrer à cette réalité nouvelle. Nous sommes aussi en face d'une interrogation autour du savoir et de sa diffusion dans la société. C'est là que référence à Kuhn est particulièrement pertinente. Même si le personnage en fait que résumer abruptement la structure des révolutions scientifiques, nous sommes clairement face à une rupture paradigmatique. La société et le rapport au monde vont devoir évoluer rapidement et avec eux, les sciences sociales. Cette évolution doit d'ailleurs être accompagnée par l'émergence d'un nouvel outil (la pierre des étoiles). Il y a enfin de l'ironie à songer que c'est un anthropologue qui part étudier les sociétés extraterrestres. À quel niveau se trouve la limite notre l'homme est eux ? L'objet de l'anthropologie doit-il évoluer ? Faut il structurer un nouveau paradigme autour de la scientience ?
Bref, comme beaucoup de bons textes de SF, la pierre des étoiles ouvre de nombreuses perspectives de réflexions.
