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Critique de LiliGalipette


En Espagne, Jean de Pardaillan a rencontré le Chico, un jeune nain courageux. À son habitude, le chevalier arrange les affaires de coeur de ses amis et il est bien décidé à réunir le Chico et la coquette Juana. Il se mêle aussi des affaires du Torero, fils illégitime du roi d'Espagne. « le chevalier de Pardaillan est au-dessus du commun des mortels, même si ces mortels ont le front ceint de la couronne. » (p. 118) À la cour espagnole, la succession est ouverte. Fausta cherche à nouveau un roi à couronner et à épouser. « Elle serait reine, impératrice, elle dominerait le monde par lui – car il ne serait jamais qu'un instrument entre ses mains. » (p. 45) Pauvre Pardaillan qui se trouve à nouveau sur le chemin de l'ambitieuse Italienne : par sa faute, il sera livré à l'Inquisition et se frottera à de bien vilaines machines.

Dans chaque volume, Michel Zévaco se saisit d'une époque et des personnages qui l'ont marquée pour dresser un décor splendide dans lequel faire évoluer ses propres personnages. Son style picaresque et épique fait mouche à chaque page. Il est sans cesse question d'amour, de loyauté, de revanche. « On venge les morts, avant de les pleurer ! » (p. 36) Dans ce tome, Fausta déploie le pire d'elle-même et chaque fois que ses folles ambitions viennent se heurter à la tranquille prestance de Pardaillan, le personnage gagne en fol orgueil et en cruauté.
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