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Critique de PiertyM


Une belle suite des Pardaillan, qui nous plonge de plus en plus dans l'histoire profonde de la France notamment sous le règne du roi Charles IX, l'un des fils de la grande reine Catherine de Medécis. Ce deuxième tome présente bien plus d'aventures que le premier, les événements se succèdent rapidement d'un lieu à un autre, d'un personnage à un autre suivant des contextes respectifs. On voit des situations se développer de part et d'autre comme expressément sous forme de trinité, autrement dit, les conflits générés de gauche à droite tournent autour de trois personnages, aussi les complots se fomentent entre trois forces. Aussi après avoir fait connaissance avec de nombreux personnages, ici l'auteur les fixe, chacun dans sa tanière, chacun déployant ses plus grandes ressources et peut-être même les dernières pour pour mettre à profit ses intérêts, personnels ou collectifs, en tout cas, pour les Pardaillan, tout comme des chevaliers de haute conviction, ils ne se préoccupent qu'à venir en aide aux opprimés ou aux victimes de l'injustice...

La vie ne vaut plus qu'une seule minute pour être éteinte, la bravoure aussi bien subtile que physique n'a qu'une seule seconde pour sauver l'instant, il a suffit de la perspicacité du jeune Pardaillan et de la bravoure du père Pardaillan, mêlés tous les deux dans le conflit qui oppose les deux frères François et Henri de Montmorency, pour pouvoir déjouer les plans fallacieux de Henri de Danville et de la reine Catherine et ses acolytes...

L'événement le plus marquant est le massacre des protestants pendant la saint Barthélemy, Zevaco prend tout le soin possible de nous le décrire dans les plus moindres détails, on vit cette tragédie à tous les niveaux, on découvre le carnage selon le regard de chaque personnage comme si on leur demandait où étais-tu et qu'a-tu fait pendant cette terrible nuit? C'est aussi la plus grande réalisation de la sorcellerie de Catherine de Medecis, qui par cette nuit, voulait simplement se venger d'elle-même, de son péché de jeunesse, le péché connu d'une huguenote, la reine de Navarre Jeanne d'Albret, qu'elle n'hésitera pas d'ailleurs d'empoisonner avec des gants...

Ça se lit d'un seul trait et avec plaisir!
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