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Critique de LiliGalipette


Nouveau bond de près de vingt ans. Henri IV est enfin roi de France, mais l'amant de sa femme, Concino Concini, et l'épouse de celui-ci, Léonora Galigaï, ourdissent de sombres projets à son encontre. « le roi mort, son règle, à lui, Concini, commençait sous le couvert de Marie de Médicis. » (p. 82) Henri IV n'en a pourtant cure : il vient de retrouver la fille naturelle qu'il a eue avec une ancienne maîtresse. Quant à Jean de Pardaillan, il n'a jamais vu le fils qui lui est né de ses violentes amours avec Fausta. Dans les rues de Paris, le jeune Jehan le Brave, bien qu'un peu truand, est noble d'esprit et de coeur. Et son coeur, justement, est tout épris de Bertille, la belle enfant du roi. « Et c'était merveilleux, admirable. Ce lion avouant naïvement qu'il avait eu peur… parce qu'une enfant venait de se pâmer devant lui. » (p. 111) Jean de Pardaillan, Jehan le Brave, voilà deux coeurs faits pour se connaître et se reconnaître.

Serment d'amour, serment de mort : les amoureux ne peuvent vivre les uns sans les autres. Ces sentiments exaltés parsèment le texte : chez Zévaco, on n'aime jamais tranquillement, en tout cas pas quand on est jeune. Il faut de la passion, de la fougue. Et les haines sont à la hauteur de ces amours brûlantes : les enfants sont utilisés pour atteindre les parents et certaines vengeances attendent des années avant de blesser.
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