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Critique de LiliGalipette


Marie de Médicis est régente du royaume de France. le futur Louis XIII n'a que quatorze ans. Autant dire que l'infâme Concini a encore de belles années pour comploter à la tête du pays. « Je vous sais homme de précaution, Concini, et n'êtes-vous pas le vrai roi de France ? » (p. 153) Et pourtant, voilà qu'un de ses vieux secrets ressurgit : il a eu une enfant qu'il croyait morte. Mais la jolie Muguette est bien vivante et elle embaume Paris de ses petits bouquets de fleurs. Elle a recueilli Loïse, petit bébé qui fut arraché à ses parents, Jehan et Bertille de Pardaillan. Comme de bien entendu, Jean et Jehan de Pardaillan cherchent l'enfant et leurs pas les ont conduits à la capitale où ils retrouvent Odet de Valvert, leur cousin, lequel est épris, évidemment, de Muguette. Si une enfant perdue n'était pas une peine suffisante, voilà que Fausta refait surface. « Ah ! Misère de moi, voilà Fausta revenue, et du coup voilà les contretemps et les ennuis qui s'abattent dru comme grêle sur moi. » (p. 158) Fausta et Philippe III d'Espage complotent pour s'emparer du trône de France et l'impitoyable Italienne tente de s'allier à Charles d'Angoulême, fils bâtard du défunt Charles IX.

D'un monarque à l'autre, les Pardaillan savent toujours où donner de l'épée et à qui prêter main-forte. Évidemment manichéenne, la répartition des personnages n'en est pas pour autant simpliste tant l'auteur sait manipuler ses héros au gré des péripéties. Hélas, il n'est bonne compagnie qui ne se quitte. Pour valeureux et exemplaire qu'elle soit, la lignée des Pardaillan doit faire, sous la plume de Zévaco, ses adieux à la littérature. Heureusement, il reste un tome pour profiter des personnages !
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