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Critique de gonewiththegreen


Hong Kong, cet ilot inhabité en 1842 quand le Royaume Uni le récupére à la fin de première guerre de l'Opium en 1842.
Vite engoncée dans son minuscule territoire , l'ile s'étend sur la terre et la Chine cède , pour 99 ans, jusqu'en 1997, quelques territoires jouxtant Hong Kong. Mais cela ne fait aucun doute , il faudra tout rétrocéder...

La BD commence en 1989, à Shenzhen, lieu où l'auteur va quitter la Chine pour Hong Kong, terre de liberté ...Encore pour une petite dizaine d'années.
La BD va nous raconter , de façon très factuelles , l'évolution de Hong Kong et son glissement de la couronne britannique au joug de Pékin , avec l'apogée de la rébellion de 2019.
C'est extrêmement bien fait, et les images , de nature forts diverses et jouant parfaitement avec les couleurs , permettent de faire passer plus facilement le propos qu'un texte brut.
On peut d'ailleurs être gêné je pense par ce coté très factuel , sans aucun personnage fil rouge , juste une succession de faits mis en image , montrant la glissade lente mais inexorable de Hong Kong dans le giron de Pékin.
Le fil rouge , il y en a quand même un , c'est la commémoration du 4 juin 1989, apogée de la révolte chinoise autour de la place Tian'anmen.
Et lui aussi sert de support à la main mise croissante de Pékin.

Une très belle découverte que cette vision de Hong Kong, terre d'immigration et d'émigration au grès de la conjoncture.
Merci à Babelio et aux éditions Delcourt pour leur confiance.
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