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Critique de Tachan
J'aime d'amour les albums jeunesses, je crois que ceux qui viennent régulièrement sur ce blog le savent, alors quand s'allient ma passion pour ces beaux objets et celle que j'ai pour la culture asiatique, mon coeur ne peut résister.
Petit Bonheur est ainsi l'occasion de rencontrer Yue Zhang, un jeune auteur chinois de même pas 30 ans dont c'est le premier album. Son talent le fait immédiatement remarquer et il reçoit le premier prix du jury de l'Académie, ainsi que la médaille d'argent du Golden Dragon Award, vendant plus de 70 000 exemplaires de son album.
C'est un succès amplement mérité pour un titre plein de poésie et de douceur qui met en scène avec un certain humour candide le désir d'enfant, la rencontre entre un bébé et sa famille, et le bonheur qui s'installe ainsi. Mais pas de récit linéaire pour nous conter cela, plutôt une fable pleine de poésie et d'originalité, qui nous emmène très loin en puisant dans la culture asiatique, ses mythes et ses légendes.
Nous allons ainsi à la rencontre d'un « petit bonheur », une âme pas encore née, qui cherche une famille où s'incarner mais est le seul à ne pas en trouver. Il erre et erre, et tombe sur un petit restaurant qui ne paie pas de mine et ne soulève pas les foules, au fond d'une allée.
La rencontre de cette jeune âme et de cette famille de renards qui tient un restaurant de ramens est toute mignonne et touchante. Petit bonheur porte merveilleusement son nom et saura apporter celui-ci à sa future nouvelle famille. C'est une aventure mignonne comme tout et très odorante, qui donne une fin de loup et comble également notre âme, le tout avec beaucoup de sensibilité et dans un univers peuplé d'animaux anthropomorphes plus mignons les uns que les autres, qui ressemblent à des peluches qu'on aimerait bien câliner.
S'adressant à un jeune public, il transmet énormément d'émotion aussi bien dans son trait tout rond et doux, que dans son texte rempli de mots doux et bienveillants également. Cela respire la douceur et l'amour pour contrer la désolation de la sensation d'abandon et de solitude de cette petite âme et de cette famille de renards bien seuls. La rencontre de leurs deux solitudes fait chaud au coeur.
J'avais craqué devant ce joli renard asiatique en couverture, j'ai fondu devant sa rencontre avec la jeune âme de Petit Bonheur. C'est vraiment mignon tout plein et plein d'originalité pour aborder des questions aussi diverses que la solitude ou l'arrivée d'un nouveau membre de la famille. Poétique et touchant, voici une histoire qui émeut et surprend, portée par des dessins aussi doux que les peluches sur nos lits. J'ai adoré !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Petit Bonheur est ainsi l'occasion de rencontrer Yue Zhang, un jeune auteur chinois de même pas 30 ans dont c'est le premier album. Son talent le fait immédiatement remarquer et il reçoit le premier prix du jury de l'Académie, ainsi que la médaille d'argent du Golden Dragon Award, vendant plus de 70 000 exemplaires de son album.
C'est un succès amplement mérité pour un titre plein de poésie et de douceur qui met en scène avec un certain humour candide le désir d'enfant, la rencontre entre un bébé et sa famille, et le bonheur qui s'installe ainsi. Mais pas de récit linéaire pour nous conter cela, plutôt une fable pleine de poésie et d'originalité, qui nous emmène très loin en puisant dans la culture asiatique, ses mythes et ses légendes.
Nous allons ainsi à la rencontre d'un « petit bonheur », une âme pas encore née, qui cherche une famille où s'incarner mais est le seul à ne pas en trouver. Il erre et erre, et tombe sur un petit restaurant qui ne paie pas de mine et ne soulève pas les foules, au fond d'une allée.
La rencontre de cette jeune âme et de cette famille de renards qui tient un restaurant de ramens est toute mignonne et touchante. Petit bonheur porte merveilleusement son nom et saura apporter celui-ci à sa future nouvelle famille. C'est une aventure mignonne comme tout et très odorante, qui donne une fin de loup et comble également notre âme, le tout avec beaucoup de sensibilité et dans un univers peuplé d'animaux anthropomorphes plus mignons les uns que les autres, qui ressemblent à des peluches qu'on aimerait bien câliner.
S'adressant à un jeune public, il transmet énormément d'émotion aussi bien dans son trait tout rond et doux, que dans son texte rempli de mots doux et bienveillants également. Cela respire la douceur et l'amour pour contrer la désolation de la sensation d'abandon et de solitude de cette petite âme et de cette famille de renards bien seuls. La rencontre de leurs deux solitudes fait chaud au coeur.
J'avais craqué devant ce joli renard asiatique en couverture, j'ai fondu devant sa rencontre avec la jeune âme de Petit Bonheur. C'est vraiment mignon tout plein et plein d'originalité pour aborder des questions aussi diverses que la solitude ou l'arrivée d'un nouveau membre de la famille. Poétique et touchant, voici une histoire qui émeut et surprend, portée par des dessins aussi doux que les peluches sur nos lits. J'ai adoré !
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