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Critique de Alfaric


Dans ce tome 7, c'est pour le salut du monde qu'un petit démon affronte un grand dieu… Mais l'important ce n'est pas de gagner la bataille mais de gagner la guerre ! Il y a ceux qui perdent individuellement mais qui gagnent collectivement, et il y a ceux qui gagnent individuellement mais qui perdent collectivement : une belle leçon d'humanité que les homines crevarices ne comprendront jamais puisqu'ils ne sont pas humains.
Le reste du tome mêle intimement et tragiquement passé et présent : dans le présent la Team Loup Blanc affronte les Dragons du Sud pour délivrer l'âme du Sun Wukong, dans le passé on nous montre un Roi Singe anarchiste ami d'un Gautama progressiste qui se dressait contre les dieux pour protéger l'humanité et qui espérait que ses amis combattraient à ses côtés… Par lâcheté le Saint Homme classe et badass l'a non seulement laissé tomber mais en plus l'a trahi en le poignardant dans le dos pour sauver sa peau. Il n'est jamais trop tard pour bien faire, et des années plus tard ses anciens compagnons d'armes sont prêts à risquer leurs vies pour racheter leur faute !
Ce "Saint Seiya" chinois est toujours aussi cool et fun, avec des Chevaliers de Bronze et des Chevaliers d'Or hors-la-loi affrontant les traîtres ayant fait main basse sur leur ordre alors que dieux et démons s'apprêtent à une nouvelle confrontation. Et avec un tel pamphlet contre la ploutocratie mondialisée (à laquelle appartient pour le plus grand malheur et le plus grand déshonneur de la France la Macronie globalisée), je m'étonne que la censure chinoise ne lui soit pas déjà tombé dessus à bras raccourcis...
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