Je suis toujours touchée par les histoires, les histoires de vie. J’ai toujours été fascinée par les contes qui commencent par « Il était une fois » et qui se terminent dans une promesse d’avenir radieux. Ces contes de fées dont la phrase finale – « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » – a souvent bercé notre jeunesse. Et après ? Qui nous raconte la vie, la vraie ? Une histoire d’amour qui commence, est-ce une fin en soi ? Ou plutôt le début de la fin d’une étape, avec mille autres qui surviendront ensuite plus ou moins heureuses, plus ou moins faciles, plus ou moins douloureuses, et toujours, tout cela à la fois. La chute de l’histoire est toujours le début... Celui dont on ignore tout, qui reste à inventer, qui porte cette force de vie, qui nous tient par la main et nous entraîne sur notre chemin... Le nôtre. Unique. Celui qui nous ressemble et nous ressemblera.