>
Critique de Acerola13
J'avais gardé un très bon souvenir du premier tome de cette série mettant à l'honneur la branche féminine de la légende d'Arthur et de ses chevaliers, et c'est donc avec curiosité que je me suis plongée dans ce second tome ; avec toutefois un a priori puisque j'ai appris récemment par une libraire que l'auteur des Dames du lac avait été accusée de pédophilie.
Le récit des brumes d'Avalon se déroule sous le règne d'Arthur, convertit au catholicisme par son épouse, et de plus en plus influencé par cette religion, au grand dam des Dames du lac. Guenièvre et lui attendent toujours l'annonce de la naissance d'un héritier, en vain.
Morgane, la soeur d'Arthur, vit toujours à la cour ; elle est cependant rapidement rattrapée par les intrigues de Viviane, qui s'inquiète de la conversion du roi, et qui cherche à rétablir la primauté d'Avalon ; Morgause elle, ne cherche qu'à établir sa propre gloire, se servant de secrets encore enfouis.
Le lecteur s'immerge donc dans un océan de déchirements amoureux, d'intrigues et de mariages politiques, de bêtises inavouées et d'étranges sortilèges, cependant que les années passent. Ce passage rapide des années m'a surprise, et ne parvient pas à équilibrer le récit, plombé par des personnages parfois barbants et inamicaux par leurs obsessions, par des miracles réinterprétés un peu gros, et par une fin plutôt mièvre.
Ce second tome ne m'a donc pas vraiment convaincue, mais a le très grand mérite d'offrir une vision intéressante et subtile d'un affrontement entre religions (catholique et druidique) qui ne se comprennent guère, et dont l'une sacralise ce que l'autre honnit. C'est à mon sens un des gros points forts de ce roman, et l'un des seuls, excepté le plaisir de retrouver les héros de la table ronde.
Le récit des brumes d'Avalon se déroule sous le règne d'Arthur, convertit au catholicisme par son épouse, et de plus en plus influencé par cette religion, au grand dam des Dames du lac. Guenièvre et lui attendent toujours l'annonce de la naissance d'un héritier, en vain.
Morgane, la soeur d'Arthur, vit toujours à la cour ; elle est cependant rapidement rattrapée par les intrigues de Viviane, qui s'inquiète de la conversion du roi, et qui cherche à rétablir la primauté d'Avalon ; Morgause elle, ne cherche qu'à établir sa propre gloire, se servant de secrets encore enfouis.
Le lecteur s'immerge donc dans un océan de déchirements amoureux, d'intrigues et de mariages politiques, de bêtises inavouées et d'étranges sortilèges, cependant que les années passent. Ce passage rapide des années m'a surprise, et ne parvient pas à équilibrer le récit, plombé par des personnages parfois barbants et inamicaux par leurs obsessions, par des miracles réinterprétés un peu gros, et par une fin plutôt mièvre.
Ce second tome ne m'a donc pas vraiment convaincue, mais a le très grand mérite d'offrir une vision intéressante et subtile d'un affrontement entre religions (catholique et druidique) qui ne se comprennent guère, et dont l'une sacralise ce que l'autre honnit. C'est à mon sens un des gros points forts de ce roman, et l'un des seuls, excepté le plaisir de retrouver les héros de la table ronde.
