Le format réduit de la nouvelle empêche
Zola de céder à ses travers habituels : la répétition, le prêchi-prêcha, les lourds symboles mille fois soulignés. Il réussit au moins dans ce recueil une histoire d'amour en Naïs Micoulin, entre une belle paysanne et un bourgeois qui ne la mérite pas, et sa réécriture communarde et surprenante du Colonel Chabert de
Balzac, dans son
Jacques Damour ;
Nantas est le portrait un peu raté, un peu mécaniste et mécanique, d'un ambitieux, et La mort d'Olivier Bécaille a de belles pages. La variété du recueil et les contraintes de la forme brève rendent ce livre agréable à lire.
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