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Critique de Henri-l-oiseleur
Cet ouvrage témoigne d'une telle rigueur scientifique et philologique, qu'il est presque inutile d'ajouter une impression de lecteur au texte de quatrième de couverture, qui énumère objectivement tout ce que le livre contient. Alors, que ne contient-il pas ? Une analyse de la magie mésopotamienne, du rôle des démons dans la description invocatoire de la maladie, des procédures verbales pour les expulser au nom de dieux guérisseurs, et de la façon dont ces dieux agissent. Tout ce qui permettrait de faire comprendre et sentir au moderne le mécanisme de cette magie théologique, mélange de médecine et de mythologie, se situe hors du champ d'investigation de l'auteur, qui analyse les textes, leur provenance, leur époque, leur circulation, bref tout ce qui fait leur matérialité extérieure, et aussi, heureusement, leur langue et leur grammaire. Livre remarquable de spécialiste pour spécialistes, dont la lecture n'est pas à conseiller au grand public.
