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Critique de Vermeer


" Je suis jeune et riche et cultivé ; et je suis malheureux, névrosé et seul" en guise d'incipit, voilà qui donne le ton de ce livre autobiographique. Confession d'un enfant de la rive dorée de Zurich. Elevé dans un milieu bourgeois, il règle ses comptes avec ses parents et son milieu délétère. Ses parents ne lui ont pas appris à aimer, à s'exprimer, à être sincère, à développer une personnalité. Pour eux primaient l'harmonie, l'absence de conflits, les apparences, la bienséance. Le sexe était évidemment tabou (ainsi que la politique et la religion).
Son impossibilité à aimer, à communiquer l'a empêché d'avoir des relations sexuelles, amoureuses hétérosexuelles ou homosexuelles, il a développé une dépression chronique, conséquence du vide de sa vie et "évidemment" dit-il, un cancer en grande partie psychosomatique, manière acceptable d'exprimer son mal être dans son milieu. Ce livre est une confession parue en 1977 peu de temps avant la mort de son auteur.
J'ai beaucoup aimé la première partie (la plus longue) mais les deux autres, plus théoriques m'ont semblé très longues. Un long ressassement voulu mais pesant et ennuyeux à la longue.
Un être préparé à ne pas aimer, à ne pas vivre, "éduqué à la mort".
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