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Critique de Chocolatiine


Dans l'Allemagne de la fin des années 30, Liesel Memimger est placée chez les Hubermann. Sa mère n'a plus les moyens de s'occuper d'elle, son petit frère meurt sur le trajet vers la famille d'accueil, leur père, communiste, a disparu.
Une nouvelle vie commence pour elle, entre Hans et Rosa, ponctuée par les colères de l'une, les attentions de l'autre, les vols de livres, l'apprentissage de la lecture et les horreurs de la guerre.

Quelle ironie de lire ce roman la semaine même où quelqu'un chipe deux colis de livres dans ma boîte aux lettres... J'espère qu'il en fera aussi bon usage que Liesel.
La Voleuse de livres est avant tout une déclaration d'amour aux mots, aux mots qui sauvent ou qui tuent, dont la compréhension change le monde pour une fillette de onze ou douze ans. Ce roman, sans jamais tomber dans la niaiserie, est incroyablement émouvant. Les personnages sont attachants, tous, y compris ceux qui semblent de prime abord peu sympathiques. Ma préférence va à Max, dont la sensibilité m'a énormément touchée, notamment dans les quelques écrits qu'il offre à la jeune fille. Jusqu'au bout on espère qu'il survivra à cette guerre et aux camps et nous ne recevons la réponse que dans les toutes dernières pages.
La Voleuse de livres est aussi un moyen de parler de la guerre "de l'intérieur", du point de vue de quelques Allemands. Cela également m'a paru intéressant.
Enfin, malgré ses 620 et quelques pages, ce livre a l'avantage de se lire rapidement. le style est très fluide et on accroche facilement.

Challenge ABC 2017/2018
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