Si un soir de réveillon, après avoir abusé de boisson, vous vous trouvez pris par "l'Amok", je vous souhaite de ne jamais vivre ce qu'a vécu le héros de cette terrible nouvelle.
J'ai eu l'amok, j'ai couru comme une folle au fil des pages, enchainant les feuillets comme l'on enchaine les kilomètres, avec l'angoisse montante et oppressante que sait nous insuffler Zweig.
Je ne me suis pas identifiée à ce médecin, mais j'ai tout ressenti, une fois de plus avec ce style précis qui fait mouche, qui me touche, et me laisse une fois de plus
l'âme KO, à défaut de l'âm'OK !
Je ne résumerai pas l'histoire, d'autres l'ont fait, mais je poursuis ma découverte de cet auteur sublime qui fait se déployer sous nos yeux les tourments de l'humain et sonder les travers des labyrinthes intérieurs avec la précision d'un horloger...
…en parlant d'horloge, je vous dis à tous à l'année prochaine, même si de l'autre côté du globe certains y êtes déjà !
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