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Critique de Allantvers


Balzac, que je découvre, raconté par Zweig, que j'adore : on ne pouvait rêver mieux.
C'est en effet un destin exaltant que celui de cet homme, fait d'ombre et de lumière.
D'un côté le génial peintre de son temps, bourreau de travail, doté d'une imagination sans bornes et d'une acuité de regard hors normes, façonneur d'une oeuvre monumentale chez qui les phrases ourlées coulaient comme d'une corne d'abondance.
De l'autre, un être épris de luxe inutile, n'aboutissant jamais dans ses entreprises autres que l'écriture: papeterie, journaux, immobilier, agriculture, rien ne dure et tout échoue sur des murs de dettes colossales.
D'un côté amoureux fou, de l'autre calculant les entrées que ses belles lui feraient dans le grand monde.
Toute sa vie aimé par des femmes protectrices, et mort dans une solitude désespérante, avec pourtant Victor Hugo à son chevet.
L'empathie et le respect de Stefan Zweig perlent à chaque ligne de cette biographie qui fait un lien constant entre tous ces thèmes : l'oeuvre, les femmes, l'argent. C'est passionnant comme l'est le bonhomme, mais je me suis pourtant un peu trainée à la lecture de cette biographie publiée après la mort de l'auteur, dont on sent à je ne sais quoi d'inachevé, à des redondances nombreuses, que Zweig n'a pas eu le temps de lui apporter la couche de polissage final qui font de ses oeuvres les pièces d'orfèvrerie qu'on lui connait.
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