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Critique de Neneve
Encore une fois complétement sous le charme de l'écriture de Zweig... Je me dis que j'ai le bonheur, en tant que lectrice, d'avoir encore de nombreuses oeuvres à lire de cet auteur. Ici, Zweig nous offre un récit de vie à couper le souffle, un destin tragique pour un grand homme.
Le narrateur, pour se protéger d'une averse, se réfugie dans un café viennois. Quelconque, ce café lui donne pourtant l'effet d'un déjà vu... et alors, il se rappelle. Les souvenirs d'un homme, Mendel, ce bouquiniste qui passe sa vie attablé dans ce café, émergent. Il se souvient de la première rencontre... et combien il a eu la chance de croiser la route de cet homme asocial, atypique, mais à la mémoire fantastique. Curieux d'apprendre le sort de Mendel, il fait appel à la dame Chocolat, cette vieille qui lave les cabinets. Elle lui raconte alors, chargée d'émotions, le destin tragique de Mendel.
C'est court, mais puissant... Récit du souvenir, de la mémoire, de la perte, de l'insouciance. Récit également sur la cruauté, l'incompréhensible, sur le non-respect des hommes et du savoir. Zweig écrit merveilleusement, même quand c'est dur et émouvant. En peu de mots, toujours soigneusement choisis, il dépeint des histoires d'hommes plus grand que nature. Une petite (grande) oeuvre à se mettre sous la main...
Le narrateur, pour se protéger d'une averse, se réfugie dans un café viennois. Quelconque, ce café lui donne pourtant l'effet d'un déjà vu... et alors, il se rappelle. Les souvenirs d'un homme, Mendel, ce bouquiniste qui passe sa vie attablé dans ce café, émergent. Il se souvient de la première rencontre... et combien il a eu la chance de croiser la route de cet homme asocial, atypique, mais à la mémoire fantastique. Curieux d'apprendre le sort de Mendel, il fait appel à la dame Chocolat, cette vieille qui lave les cabinets. Elle lui raconte alors, chargée d'émotions, le destin tragique de Mendel.
C'est court, mais puissant... Récit du souvenir, de la mémoire, de la perte, de l'insouciance. Récit également sur la cruauté, l'incompréhensible, sur le non-respect des hommes et du savoir. Zweig écrit merveilleusement, même quand c'est dur et émouvant. En peu de mots, toujours soigneusement choisis, il dépeint des histoires d'hommes plus grand que nature. Une petite (grande) oeuvre à se mettre sous la main...
