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Critique de Fanou87
Maram al-Masri nous livre en quarante poèmes son histoire : celle de ce fils enlevé par son père. Ces poèmes sont courts, brefs et témoignent de la douleur journalière vécue par l'auteure. Tous les moments de la vie quotidienne dont elle n'arrive plus à profiter à cause de ce manque et de cette perte.
Le recueil commence avec des souvenirs de sa maternité, l'éducation qu'elle a donnée à ce jeune fils.
Ensuite, les poèmes basculent dans la douleur et dans le manque. Je les ai trouvés touchants et beaux.
On pourrait reprocher une "simplicité" dans l'écriture, mais on sent que les mots choisis sont une nécessité et qu'ils cachent une grande détresse.
"Le Rapt" est le cri de douleur d'une mère et son incapacité à vivre sans son fils. Ce fils qui lui a été rendu bien des années plus tard.
J'ai apprécié que les poèmes soient proposés en langue maternelle, l'arabe.
Le recueil nous offre aussi deux autres écrits dont " le Pain des Letres". Dans celui-ci, Maram al-Masri nous livre sa nécessité d'écrire pour vivre et la place de l'écriture dans son quotidien.
Pour terminer ce billet, je dois avouer qu'il m'a manqué quelque chose pour que je sois tout à fait séduite par la poésie de Maram al-Masri. C'est peut-être le choix des mots "trop" simples ou la brieveté de ses poèmes...
Lien : https://pagesversicolores.wo..
Le recueil commence avec des souvenirs de sa maternité, l'éducation qu'elle a donnée à ce jeune fils.
Ensuite, les poèmes basculent dans la douleur et dans le manque. Je les ai trouvés touchants et beaux.
On pourrait reprocher une "simplicité" dans l'écriture, mais on sent que les mots choisis sont une nécessité et qu'ils cachent une grande détresse.
"Le Rapt" est le cri de douleur d'une mère et son incapacité à vivre sans son fils. Ce fils qui lui a été rendu bien des années plus tard.
J'ai apprécié que les poèmes soient proposés en langue maternelle, l'arabe.
Le recueil nous offre aussi deux autres écrits dont " le Pain des Letres". Dans celui-ci, Maram al-Masri nous livre sa nécessité d'écrire pour vivre et la place de l'écriture dans son quotidien.
Pour terminer ce billet, je dois avouer qu'il m'a manqué quelque chose pour que je sois tout à fait séduite par la poésie de Maram al-Masri. C'est peut-être le choix des mots "trop" simples ou la brieveté de ses poèmes...
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