Pressing

Résumé de l'auteur : Pressing, c’est le pseudo que j’ai pris à vingt ans pour faire batteur punk de Starshooter. Mon premier business à vingt neuf ans à Los Angeles, était un pressing industriel de milliers de mètres carrés avec des centaines de cholos Mexicains et plein de pognon où je délavais et usais avec des pierres ponce des jeans et des tee-shirts à coup de containers. Et puis « le Pressing » allait rythmer ma vie. Pressing des flics, des voyous, des femmes, des mafias, des business, des putes, des rêves, des prisons, de cocaïne, de proxénète et d'un amour exclusif. J’ai été rincé, essoré, lessivé, cassé, mais beaucoup aimé aussi....Les événements que je raconte ici sont authentiques. Ma mémoire a des faiblesses sur des dates, des détails des lieux ou des situations, le reste c’est du sûr. J’ai des notes sur papier jaune rayé, écrites en pleurant il y a vingt ans dans un bateau sans vitres, dans un port du Pacifique. Il y a des auteurs qui prennent les précautions de préciser que leurs personnages sont fictifs et que toute ressemblance avec des personnes vivantes ne serait que pure coïncidence.Tous les personnages, que je cite dans le livre sont vivants, ou étaient vivants, parce c'est vrai qu’il y a eu du nettoyage, dans le genre suicides, balles dans la nuque ou palmes en béton dans la baie de Malibu, mais on est là pour en rigoler et je m'en occupe. Lorsque j’étais batteur de Starshooter je croyais vivre les années les plus rock de ma vie… «Je rigole»... j’ai jamais été aussi entouré, chouchouté, assisté, invité…...C’est après que ma vie est devenue vraiment « Punk »

Un jean ou un tee shirt c'est un jean ou un tee shirt, ça coute entre un et six dollars à produire, travail et matériel, il n'y a aucune différence entre un jean La Redoute et un Diesel. C'est le même stylisme, la même coupe, le même tissu, le même fabriquant chinois, le même délavage en Europe et aux US, il n'y a que le prix et la marque qui diffèrent, et surtout les cons et les connes qui achètent.

Dans certains restaurants à Beverly Hills, si tu as pas minimum une Ferrari, tu es reçu comme un mec du FN à France Inter.