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Critique de EstelleRomano


Trois contes sont rassemblés ici, "Le Prince Marcassin", dont la morale est qu' "il vaut mieux manquer à la l'amour, que de manquer à la sagesse", suivi de la Belle et la Bête, de Madame Leprince de Beaumont, à la morale proche, mais moins brutale, et s'achève avec la version féminine : "Babiole", une fille transformée en guenon par une fée qui souhaite se venger de la sa mère.
Ainsi, ces trois contes parlent des apparences et du rapport entre beauté et monstruosité, au sens physique et au sens moral ; ils parlent d'amour bien sûr, mais aussi de la manière dont on contraint les femmes, surtout les deux contes de Madame d'Aulnoy, dont les deux contes sont particulièrement cruels. Babiole n'épousera le prince qu'une fois devenue belle et riche par enchantement... le Prince Marcassin doit, nous dit la fée, épouser 3 femmes avant que la troisième découvre sans qu'on l'y aide sa peau de sanglier, abandonnée pendant la nuit. Mais la première se tue avec son amant pour échapper au mariage forcé, la seconde est assassiné par le prince parce qu'elle veut l'assassiner pour lui échapper et la troisième l'aime... mais une fois prisonnière dans sa grotte. Il est aussi instructif de remarquer que dans ces contes, ce sont les mères qui sont les plus acharnées à contraindre leurs filles et belle-fille à contracter un mariage contre leur goût et pour une ambition qui n'est pas la leur.
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