AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de sandraboop


Ma chronique sur cette lecture pourra paraître décousue mais comment parler de ce moment passé au Kremlin ?
Loin de mon terrain de jeu habituel (le polar), il m'arrive régulièrement de lire sur la société et même des essais ; en revanche, j'avoue éviter l'histoire contemporaine car je suis persuadée que les émotions viennent biaiser notre connaissance de l'histoire, d'autant plus dans le monde de l'image, de l'information immédiate dans lequel nous vivons.

Et pourtant... merci mon bibliothécaire pour cette recommandation.

Alors ce livre parle de la Russie, de la nostalgie d'un pouvoir soviétique fort, des changements de régimes, de l'avènement de Poutine, des rouages politiques (européens, américains, soviétiques mais aussi chinois) mais il parle aussi de sentiment d'appartenance, de la fierté d'hommes habitués aux rapports de force, à la guerre de l'image, du spectacle, des divergences de perception d'un chef d'état selon la nation, de manipulation mais aussi d honneur, de sacrifice, de marionnettes et marionnettistes.
Il parle de l'avenir de l'homme ou du moins de l'humanité car il parle des hommes. Il parle d'amour, de devoir, de filiation et d'héritage (pas de bien, mais de philosophie, de valeurs, de sécurité).

Je me suis laissée surprendre par ce début de roman qui commence comme une conversation entre deux internautes et se poursuit au coin d'une cheminée dans une demeure qui respire le faste d'antan de la nation russe avec ce soupçon d'indépendance.
Cette conversation qui nous apprend que toute stratégie à un prix, que la politique est un show et que nous sommes volontairement les spectateurs ...

Ce livre m a beaucoup fait réfléchir, laissé entrevoir des choses insoupçonnées, permis d'assouvir une curiosité sur le personnag Poutine.

J'avais peur avec les événements actuels de me sentir décalée dans mon approche mais ce ne fut pas le cas, au contraire j'en ressors grandie (ça peut paraître pretentieux) par la réflexion et l'apport d'éléments qui permettent de comprendre que rien n'est jamais blanc ou noir ...je repense à la poupée démembrée dont Baranov ne connaîtra jamais le nom et le prix de la stratégie que certains paient en silence.
Commenter  J’apprécie          240



Ont apprécié cette critique (24)voir plus




{* *}