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Critique de LecturesdeWicket
Premier opus d'une trilogie, Guillermo del Toro se lance dans le récit de vampires dans un cadre apocalyptique. Bien que ce projet commence par une trajectoire manuscrite et littéraire, il n'est pas une fin en soi. Il ne s'agit finalement que du script du projet destiné à la télévision. Projet qui vit le jour il y a deux ans avec la série « The strain ». Alors, qu'on ne s'égare pas, del Toro n'a pas pris de surprenant virage en abandonnant sa carrière cinématographique pour épouser une carrière littéraire, il a seulement décidé de publier son synopsis avant de démarcher des producteurs (ou POUR démarcher des producteurs ?).
Quant au timing de cette initiative, on ne peut pas dire qu'il soit dû au hasard, le livre étant publié en pleine vague de zombies et vampires dans l'univers littéraire et télévisuel. Alors, ici, pas de morts vivants amoureux, pas de satire, mais une approche réaliste et survivaliste, enrobée d'ésotérisme.
Alors ouvrons la couverture et regardons. de prime abord, c'est le mystère et l'excitation qui planent sur ce livre. Un Boeing jonché de cadavres et une mystérieuse éclipse solaire. Attendons voir. Puis, soudain, l'auteur intègre de nouvelles thématiques, un peu de roman policier, de l'analyse scientifique, de la religion, de la biologie et du surnaturel. Ce ne serait pas choquant si tout n'était pas mélangé. Guillermo del Toro, bien conscient que le thème « vampirique » est éculé depuis quelques années, décide d'y ajouter du Da Vinci Code, des Experts Miami, de l'Armée des 12 singes, du Walking Dead et du 28 jours plus tard, le tout se passant sous le regard avisé du Lex Luthor local. L'avantage, lorsque l'on jongle avec autant de sujets, c'est qu'on peut faire tenir le suspense ad vitam, et qu'on peut sortir du chapeau des retournements de situation à chaque bas de pages. Finalement, tout est pensé pour une adaptation série, avec « La » révélation avant la publicité, ou « le » cliffhanger de fin d'épisode ! Là où le bât blesse dans un livre, c'est que « La » Révélation apparait entre deux lignes et qu'il faut continuer la lecture. C'est d'autant plus lassant qu'il y en a à chaque page. de ce point de vue-là, la lecture est chaotique et perd en pertinence.
Second point, Guillermo del Toro eut le bon ton d'engager Chuck Hogan pour rédiger son script, l'exercice littéraire s'avérant bien différent de la réalisation. Bien mal lui prit, tant la plume est stéréotypée. Je n'aurais pas été étonné que « La lignée » ait été rédigée par un algorithme informatique. Somme toute, peu importe si le récit est fait pour une adaptation télévisée ! Mais dans ce cas, on ne le publie pas.
Une petite pensée émue pour les coeurs nobles qui vont aller jusqu'au tome 3…je n'en serai pas.
Quant au timing de cette initiative, on ne peut pas dire qu'il soit dû au hasard, le livre étant publié en pleine vague de zombies et vampires dans l'univers littéraire et télévisuel. Alors, ici, pas de morts vivants amoureux, pas de satire, mais une approche réaliste et survivaliste, enrobée d'ésotérisme.
Alors ouvrons la couverture et regardons. de prime abord, c'est le mystère et l'excitation qui planent sur ce livre. Un Boeing jonché de cadavres et une mystérieuse éclipse solaire. Attendons voir. Puis, soudain, l'auteur intègre de nouvelles thématiques, un peu de roman policier, de l'analyse scientifique, de la religion, de la biologie et du surnaturel. Ce ne serait pas choquant si tout n'était pas mélangé. Guillermo del Toro, bien conscient que le thème « vampirique » est éculé depuis quelques années, décide d'y ajouter du Da Vinci Code, des Experts Miami, de l'Armée des 12 singes, du Walking Dead et du 28 jours plus tard, le tout se passant sous le regard avisé du Lex Luthor local. L'avantage, lorsque l'on jongle avec autant de sujets, c'est qu'on peut faire tenir le suspense ad vitam, et qu'on peut sortir du chapeau des retournements de situation à chaque bas de pages. Finalement, tout est pensé pour une adaptation série, avec « La » révélation avant la publicité, ou « le » cliffhanger de fin d'épisode ! Là où le bât blesse dans un livre, c'est que « La » Révélation apparait entre deux lignes et qu'il faut continuer la lecture. C'est d'autant plus lassant qu'il y en a à chaque page. de ce point de vue-là, la lecture est chaotique et perd en pertinence.
Second point, Guillermo del Toro eut le bon ton d'engager Chuck Hogan pour rédiger son script, l'exercice littéraire s'avérant bien différent de la réalisation. Bien mal lui prit, tant la plume est stéréotypée. Je n'aurais pas été étonné que « La lignée » ait été rédigée par un algorithme informatique. Somme toute, peu importe si le récit est fait pour une adaptation télévisée ! Mais dans ce cas, on ne le publie pas.
Une petite pensée émue pour les coeurs nobles qui vont aller jusqu'au tome 3…je n'en serai pas.
