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Critique de Val_07


Mais comment me suis-je retrouvé à lire la biographie romancée de Calouste Gulbenkian ?
C'est très simple, Babelio est passé par là. Merci à Masse Critique Littératures et les éditions Hervé Chopin pour l'envoi de cet excellent bouquin :)
Maintenant, j'attends avec très (très) grande impatience la traduction de O Setimo Selo et La Mano del Diablo !

Oubliez le Dos Santos sur la couverture, L'Homme de Constantinople n'a pas plus à voir avec les Tomàs Noronha qu'avec les Harry Potter (même si on reconnait les accents historiques du codex 632).
Ici, point de course-poursuite avec le Big Bang ou la bombe atomique en toile de fond, mais l'ascension fulgurante de Kaloust Sarkisian, jeune homme que personne ne connaissait, qui voit sa carrière décoller après s'être découvert une étrange passion pour l'argent (et sa prof de français), jusqu'aux plus hauts sommets de la géopolitique mondiale.
Toute ressemblance avec un président s'arrête là, puisque les seuls projeeeeets de Kaloust sont d'avoir main-basse sur le pétrole et les plus grands chefs-d'oeuvre artistiques. En deux volumes, J.R.Dos Santos compte bien retracer avec précision l'épopée Sarkisian.

Amoureux de livre d'action, passez votre chemin. le bouquin fait presque 500 pages mais il ne se passe RIEN. le seul moment où le suspense décolle un peu, c'est quand l'Orient-Express a une heure de retard par rapport au planning prévu. Mais qu'a-t-il bien pu se passer ?? Il a déraillé ?? Quelle catastrophe !!! (vérifiez par vous-même si vous ne me croyez pas, c'est vers la page 250). Dès que Kaloust ouvre la bouche, c'est pour parler pétrole, pétrole, pétrole ou art. D'ailleurs, le bouquin ouvre une perspective de réponse très intéressante sur la question Peut-on apprécier les oeuvres d'un auteur lui-même imparfait ? Et clore enfin le débat Céline ou pas Céline.

Personnellement, j'ai adoré ce livre. le pétrole, d'habitude je m'en bats l'oeil et le flanc gauche, mais comme c'est Dos Santos qui est aux manettes, ça change tout. C'est frais, pétillant et délicieux, et c'est plus sain que du Coca. Que ceux qui reprochent à l'auteur sa prose peu talentueuse dans Tomas Noronha lisent L'Homme de Constantinople ! Moi-même, j'ai été étonné, les métaphores ne sont pas forcément la tasse de thé de l'auteur dans les oeuvres précédemment éditées. Je souhaite qu'il poursuive dans cette voie d'écriture, c'est génial !

En somme, vive Sarkisian, et vive Dos Santos.
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