Le contexte (1942) de l'écriture laisse présupposé au lecteur la dominante lexicale. La guerre y est partout, décrite avec son lot d'assujetissements, de soumissions et d'injustices. Les mots sont durs, violents, comme des charges envers l'ennemi nazi.
Eluard évoque Auschwitz dans le poème Les vendeurs d'indulgence.
Appel à la vengeance, aux combats, à la résistance pour sauver les plus faibles. Appel à la lutte pour reconquérir la liberté.
En fin de recueil, le poème intitulé: Couvre-feu
Que voulez-vous la porte était gardée
Que voulez-vous nous étions enfermés
Que voulez-vous la rue était barrée
Que voulez-vous la ville était matée
Que voulez-vous elle était affamée
Que voulez-vous nous étions désarmés
Que voulez-vous la nuit était tombée
Que vouliez-vous nous nous sommes aimés.
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