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Critique de Stoffia


Boris Vian a traduit le Monde des Non-A en 1953. Beaucoup considèrent cela comme le moment de la renaissance de la science-fiction en France car la méthode de travail de van Vogt avait de quoi plaire au Paris de l'époque. Il programmait son réveil pour sonner a chaque 90 minutes, écrivait en vitesse ce qui lui venait dans son demi sommeil, et retournait se coucher.

Pour lui, chaque scène du roman ne pouvait dépasser les 800 mots, ce qu'il faut qu'il utilise les ellipses de façon tout à fait habituel.Le résultat est un roman étrange, planant et qui va dans toutes directions. L'histoire et la plume déconcertantes en font son originalité, malgré quelques passages qui ont pris de l'âge.

C'est aussi (à ma connaissance), la première apparition de certain tropes qui deviendront ensuite des classiques de SF. Celui des jeux où tout est permis à la The Purge/Hunger Games. Ou celui d'un grand ordinateur bienveillant gouvernant, du haut de sa sagesse, l'humanité entière. Et cela, ce n'est que les deux premiers chapitres. L'histoire dérive ensuite beaucoup, beaucoup plus loin.
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