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Ce JULES (1870-1956 ) fut un grand prélat qui sauva,en 1942, l'honneur de l'épiscopat français quand tant d'autres éminences glorifiaient Pétain qui déconstruisait méthodiquement la République au nom de son Etat-fantoche . Evêque en 1926, archevêque de Toulouse en 1928, il rappelle , le 19 février 1939,que l'Eglise condamne le racisme,erreur dont le pape Pie onze (onze, pas douze !) a montré en 1937,dans l'encyclique "Mit brennender Sorge"--- " Avec un souci brûlant"--- qu'elle est fondamentalement contraire aux enseignements de l'Evangile . En 1942, dans une lettre pastorale qu'il fait lire en chaire dans toutes les paroisses du diocèse, il s'élève contre la persécution des Juifs . Cette lettre commence par la phrase : "Il y a une morale chrétienne, il y a une morale humaine qui impose des devoirs et reconnait des droits ." De même, à la Libération, il s'élèvera publiquement contre les processus sommaires de l'épuration . De Gaulle le fait Compagnon de la Libération et Israël lui décerne le titre de "Juste parmi les nations " .Il deviendra cardinal malgré les réticences du "courageux" Pie douze . Son nom ?