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Campbell, voyageur du temps

Série de 1 livres (En cours). Écrite par Stan (1),


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Campbell, voyageur du temps, tome 1

Vortex est une série sans prétention, très pulp, dans le sens original et anglo-saxon du terme.

Ce premier épisode raconte les aventures de Campbell et de Tess Wood, mais surtout de Campbell (d’où le titre de l’épisode). Le suivant sera Tess Wood, prisonnière du futur.

En vérité, il faut prendre les deux premiers épisodes, comme un seul, vu par les deux personnages et réalisés par deux auteurs différents.

1937. Un savant américain a mis au point une machine à voyager dans le temps. Des individus sans scrupules s’infiltrent dans la base et s’emparent de la machine. Direction le futur en 3020. Campbell, agent surentraîné et Tess Wood, la scientifique décident de se lancer à leur poursuite.

Ils découvrent un monde du futur où une caste domine une autre, où une révolution est en préparation où des policiers robots font régner la terreur. Les deux héros sont vite séparés. Campbell se retrouve avec les rebelles qui n’ont qu’une confiance limité en lui. Il va donc devoir faire ses preuves, retrouver Tess Wood et accomplir sa mission.

L’album entier est totalement imbibé de nostalgie. Il est un pastiche très réussi des albums pulp des années 1940 à 1960. Il y a du Flash Gordon dans Campbell et il y a du Buck Rogers.

Les personnages, Campbell et Tess Wood en tête sont donc caricaturaux comme il faut pour que la référence fonctionne. Un bellâtre sans peur, une jeune fille pulpeuse, pas très chaudement vêtue (mais jamais nue), mais sachant réfléchir et se défendre et puis un méchant vraiment méchant.

Une histoire qui va à cent à l’heure avec plein d’action partout, des rebondissements en veux-tu, en voilà, un joyeux bordel comme pouvaient l’être ces comics de l’époque.

Les dessins sont au diapason dans le style de ces histoires (certains se rappellent peut-être en avoir lu dans le magazine Mickey).

C’est vrai que ce n’est donc pas très profond, mais il y a une belle couche d’humour second degré et on ne s’ennuie pas une seconde.

L’histoire est pour le moment un peu fourre-tout, il se passe des trucs tout le temps, parfois en même temps que d’autres trucs, on ne sait pas où donner de la tête, on est prêt à se dire que quand même, il exagère et on est déjà à la fin de l’album.

Un album « détente » donc, dans le plus pur style des pulps américains de la moitié du XXe siècle. Si la nostalgie vous prend, n’hésitez pas !
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