L’apprentissage



Après un premier tome qui prenait le temps de poser le contexte mais laissait Durango un peu en retrait, les choses se précisent avec ce second opus… Durango se rapproche du devant de la scène, se mêlant de ce qui ne le regarde pas nécessairement alors que les instigateurs du chaos qui s’installe peu à peu dans la région font tomber les masques…



Au fil des pages, son caractère semble s’affirmer pour se conformer peu à peu à l’image qu’on a de lui, après près de dix-huit tomes de la série principale…



Le scénario d’Yves Swolf est porté avec une redoutable efficacité par le trait réaliste et le découpage très cinématographique de Roman Surzhenko ainsi que par la colorisation subtile de Jackie De Gennaro. Nous ne sommes qu’à un tome de la conclusion de cette trilogie et le final s’annonce d’ores et déjà explosif…
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Au Texas, la tension est à son comble entre trois grosses familles d'éleveurs de la région de Gutrie. John Lane, jeune vagabond embauché par Warren, va être le témoin de cette surenchère violente exacerbée par un mystérieux commanditaire.



Ce deuxième tome fait donc grimper la tension et le nombre de morts des trois familles. Ils sont tous manipulés mais entraînés par de vieilles rancœurs ils laissent plus facilement parler la poudre que la raison.

Un western sympathique dans une ambiance assez classique.

John Lane, qui deviendra Durango, est assez effacé. Il n'a pas pour le moment un rôle prépondérant et l'on n'en sait pas plus sur sa vie passée.