Durango la jeunesse, tome 1 : Le premier homme que tu tueras

Club N°51 : BD non sélectionnée
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Nouvelle série déclinée en "La Jeunesse de "...

Pourquoi pas, Yves Swolfs toujours efficace sur les scenarii de western.

Cette BD donnera-t-elle envie de se plonger ou replonger dans la série mère ?

A vous de juger.

Aaricia
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Si on est content de retrouver notre mercenaire, c'est tout même très ronronnant pour ce qui est de l'histoire et très classique (trop ?) pour le dessin.

Pas désagréable donc mais sans surprise.

David
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L'envie de découvrir une Bd western, m'a fait cocher la case pour la dernière masse critique. J'ai lu quelques Blueberry, mais je n'ai jamais lu Durango. Malgré tout, cela n'a gêné en rien la compréhension de ce premier tome de la trilogie sur sa jeunesse. Elle m'a plutôt donnée l'envie de connaître l'original.
Nous voici donc en 1886, la guerre de sécession est passée par là. La plaine est aux éleveurs, et la guerre est ouverte entre les blancs et les métis indiens qui cherchent à s'intégrer. Et si on peut dire le type d'élevage aussi, les bovins et les ovins. Chacun défend son territoire.
C'est donc dans ce contexte qu'un jeune homme sorti de nulle part, Durango, fait son apparition. Après être intervenu en ramenant des hommes abattus à leur patron, Durango est engagé par ce dernier.
On assiste à une manigance pour monter les uns contre les autres les éleveurs du coin. Pour l'instant Durango n'a pas un rôle important, c'est la mise en place des différents éleveurs qui a la primeur. On remarque quand même que le jeune homme observe beaucoup et est un fin tireur. Je suppose que par la suite c'est ce qui fera son succès.
Un scénario classique de western, un dessin fouillé et bien marqué, j'adore les chevaux, les paysages désertiques, les tons soleil d'une terre brûlée. Donc vous l'aurez compris j'ai apprécié ma lecture.
Je remercie Babelio et les éditions Soleil pour cette belle découverte.

Durango est peut-être la série de BD western que je préfère, du moins les 12-13 premiers tomes, pour son ambiance western spaghetti des plus réussies. C'est au fond très classique mais extrêmement efficace.

Concernant cette nouvelle série sur la jeunesse j'avoue avoir acheté le livre sans hésiter, par soutient pour l'auteur et sa série.

L'histoire est celle d'un jeune vagabond, visiblement habile au flingue, qui va se retrouver dans une spirale de violence menant à une guerre entre éleveurs.
L'histoire est un peu longue à se lancer mais la fin m'a bien emballé et donner envie de lire la suite dans les deux prochains tomes prévus pour cette trilogie. J'espère d'ailleurs en apprendre plus sur les origines du héros.

Concernant le dessin, Swolfs a depuis longtemps passé la main, mais je trouve justement dommage d'essayer de garder son style plus que rétro. Si c'est logique de garder cette cohérence visuelle sur la série principale, il aurait intéressant de profiter de cette série sur la jeunesse du héros pour donner justement un coup de jeune au dessin en proposant quelque chose de plus moderne.
Une bonne lecture que je recommande principalement aux fans de la série.

Ah, la jeunesse des héros de bandes dessinées… du pain béni, une manière de continuer les aventures des héros, d'une autre manière, avec des autres scénaristes aux manettes, de donner un nouveau souffle à une série qui tourne en rond, ou de se faire plus d'argent… Biffez les mentions inutiles.

Blueberry est passé à la casserole (avant que ça ne devienne nullissime, ses aventures de jeunesse), Spirou aussi, Lucky Luke et même à une époque, je me souviens que les Donald, Mickey et consorts y étaient passés aussi.

Alors, le verdict de cette série dérivée consacrée à la jeunesse de celui qui ne se nomme pas en Durango, gadget ou vraie bonne idée ?

Le dessinateur a mieux repris l'univers de Swolfs que Giuseppe Ricciardi (Iko) sur la série mère. Un bon point déjà pour cette nouvelle bédé. Durango est jeune, encore frêle et n'a jamais tiré sur un homme. On apprendra qu'il s'est enfui de chez lui, mais nous n'en saurons pas encore la raison.

Cette jeunesse sera composée de trois albums, autre bon point : elle ne risque pas d'aller se perdre comme la jeunesse de Blueberry.

Et le scénario dans tout cela ? Il prend le temps de se mettre en place, le jeune Durango est un peu effacé dans ce premier album, il vient d'arriver dans un ranch et reste à sa place. Ce qui ne l'empêche pas de voir et de comprendre certaines choses.

Si le récit prend du temps à se mettre en place, c'est qu'il faut construire le triangle (qui ne sera pas amoureux) entre les trois éleveurs, faire monter la pression et les emmener vers le point de rupture. Il faut magouiller, mentir, manipuler les différents clans d'éleveurs et le faire plus rapidement n'aurait pas été réaliste, bien que le feu couve depuis longtemps.

Oui, le scénario est intéressant, il est riche, même si vieux comme le monde. Pourtant, toujours d'actualité : je commets une exaction et je fais accuser un autre à ma place, afin de mettre le feu aux poudres… Vieux truc qui marche toujours !

Les dernières cases de cet album préparent déjà le Durango du futur, avec ces réflexions qu'il se fait en lui-même et qui seront la base de ce qu'il sera plus tard.

Bref, un très bon album, pas un gadget. En espérant qu'il ne faille pas attendre autant entre deux albums que pour la série mère et que la suite soit du même tonneau (c'est-à-dire de bonne facture et ne pas partir en eau de boudin).

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Texas, 1886. John Lane vagabonde dans le désert quand il croise la route d'un tireur d'élite laissant derrière lui trois cadavres. Ce sont des hommes d'un propriétaire de ranch voisin qui va proposer de prendre le garçon à son service, surtout qu'il semble habile avec une arme.

Ce prequel revient sur la jeunesse du héros de western de Swolf : Durango. Mais pour le moment, il n'est pas vraiment au centre de l'histoire. Il apparaît comme un garçon plutôt effacé bien que débrouillard et très doué avec un colt. Bon pour le moment c'est un personnage plutôt fade et il ne porte pas l'intérêt de l'intrigue.
Par contre le contexte est plutôt intéressant et agréable à lire bien que pas franchement révolutionnaire non plus. Trois gros fermiers se partagent la région, dont un métis cherookee. Quelqu'un tisse un plan machiavélique pour les lancer en guerre les uns contre les autres. Qui ? Mystère... mais cela a sûrement à voir avec l'extension des recherches de petrole dans la région.
Le dessin de Surzhenko, qui a déjà repris Thorgal, fait aussi du bon travail sur ce western avec son trait classique mais fin et précis.