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La Trilogie Underworld USA

Série de 3 livres (Terminée). Écrite par James Ellroy (3),

American tabloïd par Ellroy
tome : 1
American Death Trip par Ellroy
tome : 2
Underworld USA par Ellroy
tome : 3

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American tabloïd

Gran fan du "Quatuor de Los Angeles", plaçant James Ellroy dans mes auteurs Favoris, j' ai beaucoup de mal avec son nouveau style épistolaire. Ayant changer radicalement de style, sa plume est pour moi trop cisaillée, trop brusque. Ca me fait d'autant plus de mal de ressentir cela car nous retrouvons une intrigue documentée et des révélations sur la période des années Kennedy. Encore une fois, l'auteur nous décrit une vie américaine sans détour et les dessous des élections et des cents jours de la gouvernance de John F Kennedy. Et nous comprenons pourquoi le dram du 22 novembre 1963 a eu lieu. Malheureusement, l'auteur n' a pas réussi à m' embarqué dans sa prose.
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American Death Trip

Un des meilleurs volet de la trilogie de Ellroy, le second, sur les Etats-Unis des années 60 (triologie : American Tabloïd / American death Trip/ underwold américa)

Soit son pharaonique et mégalomaniaque projet de réécriture de ce morceau d'histoire incontournable de ce territoire sauvage.

Ellroy, c'est d'abord un style; concis et grossier, une claque à la bienséance.

L'écriture d'un autodidacte en transe, ancien toxico, monomaniaque et compulsif (lire de lui "ma part d'ombre"/fabuleux).

Ce style est inégalé et inégalable dans le contexte polar où, tel un caïd, il semble parfaitement adéquate.

C'est violent, vulgaire, plein de rythme et d'images; certains ne supporteront pas.

Grande particularité de Ellroy; nous mettre dans la tête même du personnage; brute ou pute, peu importe, vous êtes au premières loges.

et d'alterner avec des passages à la troisième personne, plus distanciés mais tout autant savoureux.

Tout cela au service du vice, sous toute ces formes et à tous les niveaux; âmes sensibles s'abstenir, optimistes ou fleur bleu: not for you.

Bienvenue dans le sordide underground magnifique, mondes interlopes peuplés d'intermédiaires experts en mal absolus, nés pour "faire du mal" pour de l'argent.

Vous allez naviguer de flic corrompus, en acteurs concupiscents d'un Hollywood à bout de souffle, en boxeurs alcooliques, jusqu'aux barbouzes de la mafia, de la CIA et autres multicartes de la société du crime organisée.

Car pour Ellroy, les E-U sont avant tout et finalement, une nation vicieuse et criminelle, avant d'être un bigoterie WASP de bonne aloi qui cache son jeu.

La mort de Kennedy; il a sa thèse, loin d'être idiote...

Les droits civiques; il en a sa version.

Le Vietnam; il peut en parler; cela a surtout servi à inonder le pays d'héroïne.

Une paranoïa Ellroy: surement, la meilleure, même Oliver Stone lui mange dans la main.

Le vice.

Si vous êtes un peu morbide ou voyeur, vous allez adorer...

vous en redemanderez et vous serez servi; l'oeuvre est grande, de qualité et diverse dans ces sujet (le second sujet de Ellroy est le crime sous toute ces formes et les enquêtes pour les élucider).

Il en est l'expert officiel, tant dans ses portraits d'obsédés sexuelles, que de personnages comme Edgar Hoover ou d'Howard Hughes (le vampire Mormon de Las Vegas), en passant par toute une galerie d'acteurs célèbres de l'époque.

Cela se passe à L.A, Vegas et Saïgon ou La Havane (chez les barbus Fidel et Ché).on voyage rapide d'un continent à l'autre.

on intègre une bande de barbouses qui émargent, selon les jours entre mafia, CIA;FBI et LAPD.

la course à la corruption est déclarée, faite vos jeux.

Succulent, génial, addictif.

Politiquement hyper incorrecte.

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American tabloïd

Après son Quatuor de Los Angeles, James Ellroy met la barre encore plus haut avec un récit qui mêle polar, conspiration et politique. Le tout dans le cadre onctueux mais vicié des années 60.

Redoublant d'ambition, l'écrivain décide de revoir son style. L'écriture est dépouillée, expurgée de descriptions amphigouriques. Cryptique, acérée, prenante.

3 personnages (2 agents du FBI et un ex-flic reconverti en homme à tout faire pour Howard Hughes), au delà du noir et du blanc, se retrouvent reliés entre eux dans les méandre d'une histoire brumeuse qui va converger vers la grande avec un grand H.

À la différence de Libra de Don de Lillo, American Tabloïd se pose en déconstructeur de la légende. James Ellroy dépèce la machine, nous dévoile ses boulons, rouages et mécaniques.

L'occasion pour lui de mêler sa narration éclatée à des télex et retranscriptions (authentiques?), de faire parler les figures historiques.

Mais aussi de déboulonner le mythe Kennedy, de révéler l'ignominie John Edgar Hoover, et de décortiquer 5 années de politiques en sous-main, de trahisons et de rancœurs.

American Tabloïd est une grosse machine aussi impitoyable qu'édifiante.
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American Death Trip

L'Amérique et ses névroses, partie 2

Après un premier tome noir et sans espoir, James Ellroy pousse le bouchon au point de l'abstraction avec American Death Trip (The Cold Six Thousand en VO).

Si vous étiez surpris par l'épure qui officiait dans American Tabloid, préparez-vous à aller encore un cran au-dessus avec cette suite.

Le livre couvre une deuxième tranche des 60's et pas des moindres, la période ayant vu l'enquête sur l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy sabordée jusqu'aux meurtres de Martin Luther King et Robert Kennedy.

À la narration, on retrouve 2 des personnages présents dans American Tabloid, et un petit nouveau qui semble-t-il pourrait amener un peu de lumière dans cet océan d'obscurité. Attendez de voir la suite...

C'est encore une fois la dissection d'une Amérique dirigée par les intérêts financiers, les turpitudes sexuelles et la mauvaise conscience.

Dallas, Las Vegas et Vietnam réunit dans un même pavé, établissant une ligne d'horizon où seuls le chaos et la vanité se frayent un chemin. Une voie avec pour seule issue un mur impitoyable (leur limite, leur lassitude, leur regrets).

Certains y retrouveront une humanité perdue, d'autres y cèderont la leur.

James Ellroy arrive à la quintessence d'un style tranchant et labyrinthique.

Un pavé de près de 1000 pages qui se lisent à la mitraillette.
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Underworld USA

Fin de trilogie. Ce ne sont pas les Grands Noms mais les Petites Mains qui font l'Histoire.

Un postulat de départ que James Ellroy aura tenu jusqu'au bout.

La différence avec ce dernier opus, c'est qu'il semble avoir ralentit la cadence au niveau du style, un peu plus fourni.

6 ans séparaient les deux premiers tomes, 8 années séparent ce dernier opus du précédent. Pas un hasard.

Underworld USA entend opérer à une greffe plus importante de polar à son pavé d'histoire. L'intrigue est cette-fois ci moins tournée vers le contexte politique et plus en direction d'un braquage qui va obnubiler tous les protagonistes.

Autre nouveauté, même si les précédents avaient déjà établi cette possibilité : les femmes, ce salut.

Cherchez La femme, cela pourrait être la note d'intention d'Underworld USA, comme elle le fut pour le Dahlia Noir (une récurrence chez Ellroy). Elle a bien plus de place ici.

Seule possibilité de rédemption, de retrouver cette humanité, de faire le juste choix. Ellroy décide de donner plus de cœur, même si son œuvre perd en palpitant.

James Ellroy éparpille son intrigue, casse ses propres codes, se perd pour mieux retrouver le fil dans sa dernière partie.

Joli épilogue en forme de catharsis vengeresse.
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American tabloïd

Attirée par le contexte historique et les Kennedy, j’ai commencé ce pavé de 744 pages... J’aime les gros livres !



Il s’agit du premier volet de la trilogie Underworld USA. American tabloïd retrace l'histoire politique et « ses petits arrangements » - des États-Unis de 1958 à 1963, plus précisément jusqu'au 22 novembre, jour de l'assassinat de JFK..



J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le livre (beaucoup de violences, une multitude de personnages doubles et troubles...) Je n’ai pas aimé l'écriture trop télégraphique, simple et vulgaire..



Suis-je la seule à n’avoir pas aimé le livre, ni même l’avoir fini ?


Lien : https://www.plkdenoetique.co..
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